samedi, septembre 28, 2024
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Bac 2024 à Kissidougou : « En laissant copier, on trahit notre nation », Charles Kolipé Lamah, préfet

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Ce samedi 22 juin 2024, a marqué le début des épreuves du baccalauréat pour la session 2024 à Kissidougou. Au total, 1 110 candidats, dont 387 filles, se présentent pour tenter d’obtenir ce diplôme crucial. Parmi eux, neuf candidats se présentent pour le baccalauréat franco-arabe, tous des garçons. Les examens se déroulent dans trois centres : le centre Kissi Kaba Keita pour les sciences expérimentales, le centre Amilcar Cabral pour les sciences mathématiques, et le centre Soundiata Keita pour les sciences sociales, tant pour l’enseignement général que pour le franco-arabe.

Sékou 1 Traoré, Directeur préfectoral de l’enseignement de Kissidougou, s’est exprimé sur l’organisation des examens : « Sauf preuve du contraire, j’ai espoir que la motivation sera la même que celle du CEE et du BEPC. Il faut savoir qu’au niveau de ces trois cycles, la gestion la plus difficile est celle du BEPC, vu que ce sont des adolescents. Si nous avons réussi à gérer cela, je pense qu’avec ces grands élèves, ce sera plus facile. La chance que nous avons à Kissidougou, c’est qu’à part deux écoles privées, tous se regroupent en un endroit, donc nous pouvons facilement passer nos messages. Ce qui fait le plus peur aujourd’hui dans ces examens au niveau national, c’est la gestion des téléphones. Nous communiquerons amplement pour débarrasser plus de téléphones possibles à travers la sensibilisation. Je signale que pour l’instant, au CEE et au BEPC, il n’y a pas eu de cas de fraude du côté des surveillants et des candidats. »

Au centre Kissi Kaba Keita, M. Traoré Morlaye, délégué national, a également fait un bilan positif de ce premier jour : « Décidément, le constat est bon, le climat serein. Candidats et surveillants sont tous venus à l’heure. Tout a été mis à disposition pour un bon déroulement de l’examen. Mon rôle est de contrôler, surveiller et veiller au bon déroulement des examens du début à la fin. Le délégué est le premier surveillant, et nous devons nous conformer aux règlements généraux. Nous avons tous reçu des instructions du Ministre que nous sommes tenus de respecter. »

Le lancement des épreuves a également vu la présence du premier magistrat de Kissidougou, le Colonel Charles Kolipé Lamah, qui a adressé un message aux candidats : « Mon message envers les candidats est d’être sereins, calmes, et de bien lire le sujet, même s’il faut plus de 20 fois pour une bonne compréhension. J’ai dit aux surveillants que s’il y a fraude, ils sont responsables, car ces candidats sont l’avenir de la Guinée. En laissant copier, on trahit notre nation. Imaginez qu’on demande à un de ces candidats d’aller représenter la Guinée à l’étranger sans bagage, c’est la honte. Donc tolérance zéro. Je souhaite bonne chance à tous. »

De Kissidougou, Oumar LENO, pour Laguinee.info

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