samedi, novembre 23, 2024
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Agression de la délégation de l’UFDG : voici ce qu’il s’est réellement passé à Gaoual

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Comme nous l’avions annoncé hier dans un de nos articles, une délégation de l’UFDG en tournée à l’intérieur du pays, précisément à Gaoual a été agressée. Pour savoir ce qu’il s’est réellement passé, la rédaction de Laguinee.info à travers un de ses journalistes a contacté le président de la commission communication de l’ANAD, ce jeudi qui d’ailleurs a regretté cet état fait.

En tournée à l’intérieur du pays, la délégation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG, dans le cadre des congrès de renouvellement des structures du parti, a été empêchée de tenir le congrès au domicile privé du secrétaire fédéral du parti par le préfet de Gaoual. L’objectif de cette délégation qui a été dépêchée à Gaoual, était de préparer les cadres militants et sympathisants de ce côté sur les conditions et modalités pratiques d’organisation des congrès au niveau des sections et comités de base et surtout au niveau des deux fédérations. Souleymane Souza Konaté, président de la Commission Communication de l’ANAD, conseiller chargé de communication de Cellou Dallain Diallo a déclaré :

« Il n’y ‘avait que 22 personnes qui étaient concernées pour la rencontre et soudain la délégation a vu l’arrivée du préfet qui les a signifié qu’il n’était pas possible de tenir la réunion parce que selon lui, le pays serait en évaluation. Les émissaires lui ont fait savoir qu’ils sont des cadres, ils ne sont pas en évaluation et les activités politiques ne sont pas interdites. Nous sommes une formation politique légalement constituée. C’est au domicile privé du secrétaire fédéral du parti donc, personne ne peut dire de ne pas tenir notre réunion là-bas. Le préfet mécontent de cette réponse a fait appel à l’armée, à la gendarmerie et à la police pour venir interrompre la réunion, s’en est suivi des scènes. Après, la population s’est fortement mobilisée, le jeune qui filmait a été tabassé et arrêté un moment. Grâce à la détermination des militants, les militaires ont fini par rebrousser chemin et la délégation a pu tenir la réunion et le soir, le jeune a pu être libéré. »

Par ailleurs, le conseiller chargé de communication de Cellou Dallain Diallo a regretté cet état de fait soulignant ainsi l’atteinte aux libertés fondamentales dans le pays.

« Nous disons que c’est regrettable. Nous supposons que nous sommes dans un pays de droit. Le président Doumbouya et ses membres du gouvernement sont à Kankan en train de tenir leur Mamaya donc, s’ils n’ont pas pensé aux examens nationaux, c’est pas à nous de faire ça à leur place en plus il faudrait que l’on soit sérieux. La façon dont on a intervenu à Gaoual, c’est une atteinte grave aux droits et aux fondamentaux dans notre pays et cela est inacceptable. En-tout-cas, partout sur le territoire guinéens l’UFDG ne se repliera aucune décision injuste et nous allons affronter les auteurs de cette décision et nous allons nous faire entendre », explique-t-il ?

 

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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