Une explosion dévastatrice a frappé le quartier de Goudji à N’Djamena, la capitale tchadienne, dans la nuit du mardi au mercredi, entraînant la mort de neuf personnes et blessant 46 autres. Cet incident tragique, survenu dans un dépôt de munitions, a semé la panique à travers la ville, suscitant des réactions immédiates des autorités, rapporte l’agence anadolu.

Ce mercredi matin, le ministre de la Santé, Abdelmadjid Abderahim, a communiqué le bilan provisoire de l’explosion. « Neuf personnes ont perdu la vie et 46 blessés ont été admis à l’hôpital », a-t-il déclaré aux médias locaux, dont le journal en ligne de référence « alwihdainfo.com ».

Le président Mahamat Idriss Déby Itno, accompagné de son Premier ministre Allah-Maye Halina et de plusieurs autres dignitaires, s’est rendu sur les lieux de l’explosion. Lors de sa visite, il a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de cette catastrophe. « Un dépôt de munitions du camp de la réserve stratégique, communément appelé camp poudrière, a pris feu, entraînant une panique générale à travers N’Djamena qui a vécu une nuit effroyable », a rapporté le site officiel de la présidence tchadienne.

Selon notre source, les témoignages recueillis sur place décrivent une scène de désolation. « Les débris et la fumée étaient encore visibles ce matin à l’arrivée du chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, témoignant de la violence de l’incendie ayant déclenché une série d’explosions retentissantes qui ont secoué toute la ville », relate encore la présidence. Les dégâts matériels sont considérables : bâtiments écroulés, véhicules blindés calcinés, containers explosés, armes détruites et de nombreux débris d’obus non explosés jonchant le sol.

Cette explosion survient quelques semaines seulement après l’élection présidentielle du 6 mai, qui a vu Mahamat Idriss Déby Itno succéder à son père Idriss Déby Itno, tué au front en avril 2021, après une transition de trois ans.