dimanche, juin 30, 2024
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Urgent : Après sa condamnation, le Général Sadiba Coulibaly radié des effectifs de l’Armée

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Le Général Sadiba Coulibaly a été radié des effectifs de l’Armée guinéenne après avoir été condamné à cinq ans de prison pour attentat à la sécurité de l’État et désertion. En plus de cette radiation, son grade lui a été retiré, marquant ainsi une chute spectaculaire pour celui qui était autrefois une figure éminente des forces armées guinéennes.

La décision, annoncée ce vendredi, 13juin 2024. Le cas de Sadiba Coulibaly n’est pas isolé. D’autres militaires ont également été radiés des effectifs pour abandon de poste.

Selon les informations, la radiation de Sadiba Coulibaly intervient dans un contexte de tension accrue au sein des forces armées guinéennes. Pour le procureur militaire, le Général Coulibaly s’est rendu coupable de désertion à l’étranger en revenant à Conakry le 23 mai dernier sans autorisation préalable de sa hiérarchie. Selon le magistrat, cette infraction a été aggravée par les propos tenus par le général lors d’une communication téléphonique avec le président de la transition, où il affirmait n’avoir commis aucun crime justifiant une interdiction de retour au pays.

Le procureur a également accusé l’officier de détention illégale d’armes, après la découverte de plusieurs armes non attribuées officiellement dans sa chambre personnelle. Les six autres prévenus n’ont pas pu prouver par écrit qu’ils étaient régulièrement affectés à la garde du Général Coulibaly, ni justifier la possession des armes saisies sur eux.

En conséquence, le ministère public a demandé au tribunal de retenir les nommés adjudant Naby Bangoura, caporaux-chefs Aboubacar Diallo, Souleymane Keïta, Abou Coulibaly, Mohamed Coumbassa et N’Ganif Kourouma dans les liens de la culpabilité pour détention illégale d’armes. Le Général de brigade Sadiba Coulibaly est également retenu pour désertion à l’étranger et détention illégale d’armes.

Le procureur a requis cinq ans d’emprisonnement pour les prévenus et dix ans pour l’ex-chef d’état-major général des armées, en application des dispositions des articles 23, 24, 200 et 201 du code de justice militaire et de l’article 848 du code pénal. En parallèle, les avocats de la défense ont plaidé pour un franc symbolique, soulignant l’absence de preuves tangibles pour certaines accusations.

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