vendredi, novembre 22, 2024
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Procès du 28 septembre : Me Jocamey Haba plaide pour le président Dadis Camara

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Les plaidoiries des avocats pour la défense du capitaine Dadis Camara se poursuivent au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Ce mercredi 12 juin 2024, Me Jean Baptiste Jocamey Haba a pris la parole pour plaider en faveur de son client, se concentrant particulièrement sur l’évasion du capitaine Dadis et de ses compagnons en novembre dernier, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

Dès sa prise de parole, Me Jocamey Haba a évoqué la tentative d’évasion à la maison centrale de Conakry impliquant son client. Il est revenu sur les échanges qu’il aurait eus ce jour-là avec les autorités judiciaires : « J’ai appelé le procureur général, avec qui j’ai discuté. J’ai appelé le garde des Sceaux, qui m’a dit qu’il n’était pas en Guinée. J’ai appelé le bâtonnier de l’Ordre des avocats, parce que, dans ma discussion, il était question. J’ai été très clair : j’ai dit, vous savez que le président Dadis ne peut pas s’évader. Et de toute façon, si aujourd’hui, à la maison centrale, il y a tout un camp, ou même des camps, qui entourent la maison centrale, c’est bien parce qu’il est là-bas. Si aujourd’hui, à la maison centrale, même pour nous, avocats, il est difficile d’entrer, c’est bien parce qu’il est là-bas. Nous sommes en Guinée depuis longtemps. Je suis avocat depuis bientôt 14 ans».

Dans le même sens, Me Jocamey Haba a indiqué qu’un commando était venu enlever son client parce que sa sécurité n’était pas assurée. Il a ajouté que ce que les gens n’ont pas compris, c’est que le président Dadis, le colonel Moussa Tiégboro Camara, le colonel Blaise Goumou et le colonel Claude Pivi partageaient la même cellule. « Mais puisqu’ils n’ont pas les détails, on se demande comment c’est possible. Leur cellule faisait directement face à l’autre. Ce commando est donc allé. Mais nous, nous sommes des civils, nous pouvons dire ce que nous voulons. Nous pouvons parler de n’importe quelle règle de droit. Mais si, en pleine nuit, un commando armé vient, avez-vous le temps de discuter ? », a-t-il questionné.

L’avocat a poursuivi son argumentation devant le tribunal criminel. Dans son allocution, il a expliqué la nécessité de l’enlèvement de son client ce jour-là. Selon lui, cet acte était indispensable pour assurer la sécurité du capitaine Dadis Camara et des autres détenus partageant la cellule.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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