Après deux semaines de débats, Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden, a été déclaré coupable ce mardi 11 juin de détention illégale d’une arme à feu en 2018, sur fond d’addictions aux drogues. Il s’agit de la première condamnation pénale contre un enfant d’un président en exercice, rapporte un journaliste de Laguinee.info citant huffingtonpost.fr.
Le verdict a été rendu par un jury de 12 personnes du tribunal de Wilmington, dans l’État du Delaware, fief des Biden dans l’est des États-Unis. Hunter Biden, âgé de 54 ans, a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation pour avoir menti dans les documents nécessaires à l’achat d’un revolver en octobre 2018, ainsi que pour détention illégale de cette arme. Il risque théoriquement jusqu’à 25 ans de prison, mais une peine alternative à la prison pourrait également être décidée.
Ce verdict survient au pire moment pour le président Joe Biden, alors qu’il doit prononcer un discours sur la limitation de la prolifération des armes à feu aux États-Unis. Cette affaire a été exploitée par le Parti républicain, allié de l’ancien président Donald Trump, dans le but de discréditer Joe Biden.
Selon notre source, les républicains reprochent à Hunter Biden des affaires douteuses en Ukraine et en Chine, bien que jusqu’à présent aucune preuve compromettante n’ait été apportée. Hunter Biden doit également comparaître en septembre en Californie pour fraude fiscale.
Malgré le soutien affiché de ses parents, Joe et Jill Biden, à leur fils, le président s’est engagé à ne pas accorder de grâce s’il était condamné. Cette affaire a également ravivé les souvenirs des addictions de Hunter Biden, notamment à travers son autobiographie « Les Belles Choses », où il décrit sa lutte contre la drogue après le décès de son frère Beau Biden en 2015.
Cette condamnation risque de peser sur la campagne présidentielle à venir, alors que Joe Biden tente de marquer le contraste avec son prédécesseur Donald Trump, récemment condamné pour des paiements dissimulés à une star de films pour adultes.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info