dimanche, novembre 24, 2024
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Gaza : 35 personnes tuées lors d’une frappe sur des tentes de déplacés à Rafah

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Les autorités du Hamas ont informé qu’au moins 35 ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une frappe israélienne sur des tentes de déplacés à Rafah. Ce bombardement ont suscité d’énormes indignations dans la communauté internationale. Ce lundi 27 mai 2024, plusieurs chefs d’Etat ont laissé des réactions sur les réseaux sociaux pour condamner ce « bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés » à Rafah.

Le président français Emmanuel Macron, se dit « indigné » par les frappes israéliennes qui « doivent cesser », il appelle « au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat » invite-t-il sur le réseau X. L’Égypte condamne ce lundi un « bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés » à Rafah. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis que son pays ferait « tout son possible » pour que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et les autorités « barbares rendent des comptes ».

Dans la matinée, la présidence palestinienne et le Hamas ont accusé Israël d’avoir commis un « massacre » en visant un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. « Cet atroce massacre perpétré par les forces d’occupation israéliennes est un défi à toutes les résolutions internationales », a écrit la présidence palestinienne dans un communiqué, accusant Israël d’avoir « délibérément visé » le camp de personnes déplacées de Barkasat, géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) au nord-ouest de Rafah, indique la RFI.

Dans un communiqué, le mouvement islamiste a écrit en invitant les communautés à marcher contre cette barbarie. « À la lumière de l’horrible massacre sioniste commis ce soir par l’armée d’occupation criminelle contre les tentes des personnes déplacées, nous appelons les masses de notre peuple en Cisjordanie, à Jérusalem, dans les territoires occupés et à l’étranger à se lever et à marcher avec colère ».

Soudainement frappées les habitations de fortune, faites de bâches en plastique, ont rapidement pris feu. Selon un reporter de RFI, sur ce lieu bombardé, il ne reste plus que des structures en fer encore debout et des corps calcinés.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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