Dans un entretien exclusif accordé à notre rédaction, Oumar Sylla, connu sous le nom de Foniké Menguè, coordinateur national du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a fait le point sur la récente conférence du mouvement.

« Cette antenne du FNDC, au cours de la conférence, est revenue plusieurs fois sur la nécessité du retour à l’ordre constitutionnel comme prévu à cette fin d’année 2024, conformément aux engagements du président de la transition face à la CEDEAO d’une part, mais d’autre part face au peuple de Guinée », a expliqué Oumar Sylla.

La conférence a également abordé la crise actuelle entre les médias privés guinéens et les autorités de la transition. Il est important de rappeler que quatre médias audiovisuels ont été fermés par les dirigeants actuels, une situation qui suscite de vives préoccupations au sein du FNDC.

« Dans la même lancée, cette antenne du FNDC France condamne le retrait des licences aux médias, notamment Espace FIM et Djoma et exige des autorités de la transition le rétablissement de ces médias dans leurs droits légaux et légitimes », a ajouté le coordinateur national du FNDC.

Le FNDC, par la voix de son coordinateur national, souligne l’importance de respecter les engagements pris envers la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le peuple guinéen. Le mouvement insiste sur la nécessité de garantir la liberté de la presse, un pilier essentiel pour la démocratie et le bon fonctionnement de la société.

Le retrait des licences de plusieurs médias a été perçu comme une atteinte grave à la liberté d’expression et une tentative de museler la presse. En condamnant ces actions, le FNDC appelle à une réaction rapide et ferme des autorités pour rétablir les droits des médias concernés et assurer un environnement médiatique libre et équitable.

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info.