Ah, quelle brillante idée ! L’État guinéen a décidé d’organiser le concours d’intégration à la Fonction publique sur tablettes, alors même que la plupart des candidats n’ont jamais touché à un smartphone de leur vie. C’est comme demander à des poissons de grimper aux arbres !

Bien sûr, l’innovation est importante, mais peut-être que nos chers dirigeants auraient dû jeter un coup d’œil à la réalité du terrain avant de se lancer tête baissée dans cette aventure technologique. Imaginez un peu : des candidats, désemparés, fixant l’écran de leur tablette comme s’ils contemplaient un OVNI venu d’une galaxie lointaine.

Cela soulève évidemment des questions fondamentales. Comment peut-on évaluer les compétences d’un individu sur un support qu’il ne maîtrise pas ? C’est un peu comme demander à un chat de jouer au piano : ça risque de ne pas être très harmonieux.

Alors, plutôt que de transformer nos concours en une version moderne de la comédie burlesque, pourquoi ne pas revenir à des méthodes plus traditionnelles ? Des épreuves sur papier, peut-être ? Après tout, ça a fait ses preuves pendant des décennies. Et si on veut vraiment mettre un pied dans le futur, pourquoi ne pas commencer par offrir des formations sur l’utilisation des nouvelles technologies ? C’est quand même plus logique que de demander à nos candidats de se débrouiller avec des outils qu’ils ne connaissent pas.

Un spectacle numérique à la guinéenne!

En fin de compte, il est peut-être temps que nos dirigeants prennent un peu de recul et réfléchissent avant de plonger tête la première dans les eaux agitées de l’innovation. Sinon, on risque de se retrouver avec une génération de fonctionnaires qui passent plus de temps à se battre avec leur tablette qu’à travailler pour le bien de notre pays. Et ça, croyez-moi, ce n’est pas une perspective très réjouissante.

Ah, voilà une brillante idée de l’État guinéen pour moderniser notre processus de recrutement ! En effet, pourquoi ne pas ajouter un peu de piquant à nos concours publics en introduisant les tablettes numériques ? Après tout, quoi de plus équitable que de donner un avantage évident aux candidats des zones urbaines, qui sont déjà familiers avec la technologie ?

Imaginez un peu le spectacle : d’un côté, vous avez ces citadins ultra-connectés, tapotant joyeusement sur leur tablette comme s’ils étaient nés avec un iPad entre les mains. Pendant ce temps, dans les coins reculés du pays, les candidats ruraux se demandent encore comment allumer leur smartphone. C’est comme organiser une course, mais donner une voiture à certains et des chaussures de course à d’autres.

Bien sûr, on pourrait argumenter que l’objectif d’un concours public est de sélectionner les meilleurs talents en fonction de leurs compétences et de leurs connaissances, et non de leur aisance avec la technologie. Mais où serait le plaisir dans tout ça ? Après tout, il n’y a rien de tel qu’une bonne dose d’injustice pour pimenter la compétition !

Alors, chapeau bas à nos brillants stratèges gouvernementaux pour cette décision audacieuse. Qui aurait pensé qu’on pourrait rendre un processus déjà stressant encore plus divertissant en jetant une pincée d’inégalité dans le mélange ? À quand une épreuve de jonglage pour les candidats des zones rurales, pendant qu’on y est ?