En réponse à une décision drastique des autorités militaires, qui ont retiré les licences des médias privés Espace, FIM FM, Djoma et Sweet FM ce mercredi 22 mai 2024, l’artiste reggaeman Elie Kamano a exprimé sa vive indignation sur Facebook. Cette mesure, perçue comme une atteinte grave à la liberté de la presse, a suscité une onde de choc dans le pays.
Elie Kamano n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il considère comme un acte dictatorial sans précédent. « Ça y est, ils se préparent à nous envoyer tous en prison. Ils retirent les agréments des radios privées pour les empêcher d’exercer leur métier. C’est le paroxysme de la dictature, c’est abracadabrantesque, oh oui, c’est évident que quand la bêtise gouverne, l’intelligence devient un délit », a-t-il écrit.
L’artiste, connu pour ses prises de position courageuses, a également fait allusion à la gravité de la situation en utilisant des termes percutants et poétiques : « Préparez nos tombes, dégoupillez vos bombes, ou la dictature tombe, ou le peuple succombe. On n’est pas venu pour répéter l’histoire, on est venu pour réparer l’histoire. »
Boundèbengouno, pour Laguinee.info