vendredi, septembre 20, 2024
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Togo : le personnel de l’Université de Lomé revendique ses droits dans les rues

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Vendredi matin, les rues de Lomé ont été envahies par des enseignants-chercheurs et le personnel administratif, technique et de services (PATs) de l’Université de Lomé. Leur revendication principale : le paiement des arriérés des accords de 2011, représentant dix mois de salaires impayés, ainsi que le versement des augmentations salariales de 5 % et 10 %, promises en 2020 et 2022 respectivement, rapporte togoactualite.com

Les manifestants, comprenant des assistants, maîtres assistants, professeurs et autres membres du personnel, ont exprimé leur frustration face à l’inaction des autorités concernant ces accords de longue date. Selon nos informations obtenues via togoactualites.com, ils se sont engagés à poursuivre leur sit-in jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.

Le Professeur Mohou Mensanh de la Faculté des Sciences a expliqué à nos confrères que la patience des enseignants et des PATs a atteint ses limites. « Les enseignants et les PAT ont été patients depuis 2011. Des accords ont été conclus à l’époque, mais les reliquats ne sont toujours pas payés. De plus, les augmentations de 5 % en 2020 et de 10 % en 2022 n’ont pas été versées », a-t-il déclaré.

En plus des revendications salariales, les manifestants demandent également l’autonomie de l’Université de Lomé, la résolution des problèmes liés aux retraités, et l’annulation de l’affectation de Dr. Hounsi Ayi Djifa, Secrétaire Général du Syndicat de l’Enseignement Supérieur du Togo (SEST), à l’École Normale Supérieure (ENS), jugée comme une sanction pour son engagement syndical.

Le professeur Mohou a insisté sur la détermination des manifestants : « Que l’autorité prenne les dispositions nécessaires, car nous irons jusqu’à obtenir satisfaction totale, cette situation a trop duré.»

Le sit-in a été suspendu jusqu’au mercredi 22 mai afin de donner aux autorités le temps de répondre à leurs demandes. Les manifestants ont averti que, sans réponse favorable, un mouvement de grève plus vaste serait déclenché, au cours duquel ils se rendraient au travail sans effectuer leurs tâches habituelles.

Par le passé, précise notre source, les responsables de l’Université de Lomé ont multiplié les démarches auprès des autorités universitaires et étatiques, y compris leur ministère de tutelle et la primature, mais sans succès jusqu’à présent. Cette manifestation est un avertissement clair aux autorités : sans action de leur part, une protestation plus intense se profile.

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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