L’interrogation plane toujours sur les motivations derrière la transition du Togo vers un régime parlementaire. Une question que seuls Faure Gnassingbé et ses « super juristes de Poitiers » semblent pouvoir élucider, alors que les députés togolais, manquant de légitimité aux yeux de beaucoup, sont au cœur de cette transformation controversée, rapporte togoactualite.com
Selon notre source, lors de son point de presse hebdomadaire, ce jeudi 16 mai, le Quai d’Orsay a exprimé les préoccupations de la France concernant cette réorientation politique togolaise. C’est Thomas Dietrich, un journaliste connu pour son franc-parler, qui a mis en lumière la situation en interrogeant le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères sur les élections controversées du 29 avril dernier et le changement constitutionnel qualifié par beaucoup de « coup d’État constitutionnel ».
Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d’Orsay, a souligné que la France suit « avec une attention particulière » les événements au Togo. « Il y a au Togo une situation que nous suivons avec beaucoup d’attention », a-t-il affirmé, reflétant les préoccupations internationales croissantes.
Interrogé spécifiquement sur le changement de constitution, Lemoine a répondu : « Nous avons appelé l’ensemble des acteurs politiques à avoir un dialogue transparent, inclusif et apaisé afin de remettre le Togo sur un système clair ». Une déclaration qui laisse entrevoir une certaine incompréhension et inquiétude de la part de la France face à ce basculement soudain vers un régime parlementaire.
La question qui reste en suspens est celle de la légitimité et de la clarté du nouveau système adopté par le Togo. La France, par la voix de Christophe Lemoine, appelle ainsi à un retour à un système plus transparent et compréhensible, suggérant implicitement que le régime parlementaire actuel, orchestré par Gnassingbé et ses conseillers, manque de clarté.
Les « super juristes de Poitiers » devront peut-être clarifier la logique de ce changement non seulement aux Togolais mais aussi à la communauté internationale, perplexe face à ce revirement constitutionnel. En attendant, le Togo reste sous le regard attentif de la France et de nombreux observateurs mondiaux, espérant une issue qui apaisera les tensions et restaurera la confiance dans le processus politique du pays.