L’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) est actuellement le théâtre de vives tensions et de conflits alors que l’élection des dirigeants approche. Sur les 22 candidatures déposées pour ces postes de responsabilité, la majorité au pouvoir n’en réserve que 6, selon les informations relayées par RFI.
Au cœur des contestations se trouve le ticket présenté par la coalition « Union sacrée », formée autour du président Félix Tshisekedi. Ce ticket est vivement critiqué pour son manque d’équilibre et les accusations de népotisme qui pèsent sur lui.
Cependant, parmi les candidats, certains n’ont pas été contestés, comme Vital Kamerhe, vainqueur des primaires au sein du pouvoir, et un candidat au poste de rapporteur. Kamerhe, qui s’est engagé à faire de l’Assemblée nationale « un véritable temple de la démocratie », fait face à peu de rivaux.
Pourtant, d’autres candidatures suscitent des tensions. C’est notamment le cas pour Jean-Claude Tshilumbayi, candidat du parti présidentiel UDPS à la première vice-présidence, qui doit désormais faire face à une candidature de dernière minute, celle d’Alphonse Ngoy Kasanji.
Quant au poste de rapporteur adjoint, réservé au parti de Moïse Katumbi, un opposant modéré et candidat à la présidentielle, Constant Mutamba, se lance dans la course. Il espère obtenir le soutien de la majorité pour surpasser la candidate Dominique Inamizi, du camp Katumbi.
Par ailleurs, une véritable fronde se lève contre le candidat à la deuxième vice-présidence, le vétéran Christophe Mboso, président sortant de l’Assemblée.
Dans l’ensemble, la situation est tendue alors que la majorité n’a réservé que 6 postes pour 22 candidatures déposées, ce qui augmente les tensions au sein de l’Assemblée nationale congolaise.
Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info