La scène politique Burkinabé se prépare à un moment clé de son histoire avec l’approche des Assises nationales, décidées par les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) le vendredi 26 avril 2024. Ces assises, annoncées pour les 25 et 26 mai 2024 par le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Émile Zerbo, suscitent de vives attentes et interrogations quant à leur déroulement et à leur impact sur l’avenir politique du pays.

Dans un communiqué lu lors du journal télévisé de ce mardi 14 mai, le ministre Émile Zerbo a clarifié les objectifs et le format de ces assises, soulignant qu’elles réuniront les principales forces vives du pays, dont la société civile, les partis politiques, et les Forces de défense et de sécurité. Leur mission ? Faire un bilan exhaustif des mois écoulés depuis le début de la transition, et décider ensemble de la suite à donner à ce processus historique.

« Schématiquement elles ne seront pas différentes des assises passées. Il s’agit des mêmes forces vives. On a par exemple, la société civile, les partis politiques, les Forces de défense et de sécurité, pour ne citer que ceux-là. Elles vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés, décider s’il faut donner une suite à la transition et quelle suite lui donner. Elles décideront de cela de façon souveraine et apporteront, s’il y a lieu, des modificatifs à la charte, afin de définir les contours de la marche, ce, avant le 2 juillet, date butoir de la transition en cours », rapporte lefaso.net.

À l’approche de ces assises, les attentes sont grandes quant à la capacité des différentes composantes de la société guinéenne à dialoguer et à trouver des solutions consensuelles aux défis qui se posent.

Boundèbengouno, pour Laaguinee.info