Ce lundi 13 avril 2024, la nation togolaise a assisté à un dénouement crucial dans le sillage des élections législatives du 29 avril dernier. La Cour constitutionnelle, gardienne de l’intégrité électorale, a annoncé les résultats définitifs après un examen méticuleux de plus d’une trentaine de recours déposés par les divers acteurs politiques, marquant ainsi la fin d’un processus électoral tumultueux.

Selon togoactualite.com, malgré les allégations persistantes de fraudes électorales qui ont terni le déroulement du scrutin, la Cour constitutionnelle a rendu une décision sans appel en rejetant catégoriquement tous les recours soumis à son examen. Cette annonce a été un coup dur pour les partis politiques de l’opposition qui avaient vivement contesté les élections, pointant du doigt des irrégularités dans certaines circonscriptions. Même face à des preuves documentées de fraudes, leurs appels à l’annulation des résultats ou à une reprise du scrutin se sont heurtés à la fermeté de la Cour.

Même les partis politiques qui ont choisi de ne pas déposer de recours officiellement, tels que les Forces démocratiques pour la République (FDR) de Me Dodji Apévon, ont exprimé publiquement leurs préoccupations quant à l’intégrité du processus électoral. Le déploiement des observateurs par la Cour constitutionnelle sur le terrain a suscité des interrogations quant aux critères et aux procédures utilisés pour évaluer les allégations de fraudes.

Dans ce contexte de contestations persistantes, l’Union pour la République (UNIR) émerge comme le grand vainqueur de ces élections législatives. Avec une majorité écrasante de 108 sièges sur les 113 députés élus parmi les 332 listes en lice, l’UNIR confirme ainsi sa position dominante dans le paysage politique togolais.

Ce verdict sans appel de la Cour constitutionnelle laisse peu de recours aux mécontents, consolidant la victoire de l’UNIR et laissant entrevoir une période de stabilité politique dans les mois à venir au Togo.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info