dimanche, juillet 7, 2024
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Retour à un pouvoir civile : Bah Oury évoque « l’opération la plus compliquée qui nécessite beaucoup plus de moyens… »

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Ce vendredi 10 mai 2024, le Chef du gouvernement Bah Oury s’est entretenu avec les hommes de médias guinéens et internationaux. Au cours des échanges, le PM a évoqué la question relative au retour à l’ordre constitutionnel. Selon lui, l’obtention d’un fichier électoral est la priorité pour tenir le référendum constitutionnel,  rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

En répondant aux questions des journalistes sur le retour à l’ordre constitutionnel, le Premier ministre a laissé entendre : « La commission de coordination du RAVEC a été désignée et avec à sa tête un militaire le Général Biro Condé. Donc, ça fait deux semaines de cela, ils sont en train de travaille avec l’ancienne équipe qui était en train de piloter le processus de RAVEC d’être dans une disposition opérationnelle pour lancer le processus qui reste en suspens pour le RAVEC. C’est de là, que découlera le fichier électoral pour l’organisation du référendum constitutionnel. Je souhaite que tout cela se passe le plus rapidement possible.  C’est la raison pour laquelle les structures du dialogue, la concertation permanente vont être aussi revues dès la semaine prochaine pour que tous les acteurs, à n’importe quel moment des différentes étapes, puissent être au courant de ce qui est en train d’être fait », rassure-t-il.

Actuellement, la question des élections est au centre des préoccupations du gouvernement, précise-t-il. Cependant, le processus ne peut être réalisé sans un fichier électoral propre.

« Ce processus qui doit permettre l’organisation du référendum au plus tard à la fin de cette année, nous ne ménagerons aucun effort pour que cela puisse se faire. Après, le processus d’organisation des élections deviendra nettement plus facile. L’opération la plus compliquée qui nécessite beaucoup plus de moyens, c’est l’obtention du fichier électoral. Dès que le fichier électoral sera obtenu, les autres étapes pour le retour à la constitutionnel pourront être concrètes, datées et prévues en conformité avec le Code électoral et les  textes qui seront afférents et  avec la Constitution de la République de Guinée qui sera adoptée d’ici la fin de l’année ».

Selon le Premier ministre, depuis le 5 septembre 2021, jusqu’à une période récente, il y a eu des facteurs qui ne sont pas entre les mains de ceux qui pilotent l’exécutif, empêchant ainsi le déroulement effectif de la transition. Pour le retour à l’ordre constitutionnel, Bah Oury précise que la responsabilité est partagée entre le gouvernement et les parties prenantes.

« C’est un partenariat global qui implique aussi bien la société politique, la société civile et les conditions économiques et financières du pays. Le processus de dialogue politique a été un processus qui n’a pas été du tout facile et qui a impacté négativement la dynamique pour un retour à notre Constitution dans les délais qui étaient indiqués à travers l’accord dynamique entre la CEDEAO et la Guinée. La responsabilité de cela, peut être partagée mais ce n’est pas le moment d’aller au fond des choses. Nous savons qu’il y a eu beaucoup d’actions néfastes qui ont contribué à ralentir le processus et la dynamique qui était engagée. Le fait de dépeindre en noir tout ce qui se fait dans ce pays, de ne rien voir de bon de ce qui est en train d’être fait, c’est une attitude franchement antipatriotique qui ne doit pas correspondre à ce qu’un citoyen responsable de la République de Guinée, à plus forte raison des hommes et des femmes qui ont été à un moment donné responsables », a conclu le chef du gouvernement.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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