La population électrice tchadienne est appelée aux urnes ce lundi 06 mai 2024 pour choisir leur futur dirigeant de la nation pour les cinq prochaines années. Ils sont près de 8,2 millions de personnes qui vont participer au premier tour de ces élections présidentielles, a appris Laguinee.info à travers un de ses journaliste sur rfi.
Tchad, un pays de l’Afrique centrale sans accès à la mer vote pour élire son président de la République. Le pays de 18 millions d’habitants, près de 8,2 millions de personnes est convié à participer au premier tour de ces élections présidentielles 2024, ce lundi, entre 6 h et 17 h heure locale. Ce scrutin va élire le nouveau chef de l’État pour les cinq prochaines années.
Ils sont au total près de 26 536 bureaux de vote, dont 90 à l’étranger, censés ouvrir ce 6 mai. Les résultats provisoires de ce premier tour seront publiés le 21 mai et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel le 5 juin, à en croire rfi. En cas de second tour, les élections seront programmées pour le 22 juin 2024.
Dix candidats sont en lice pour ces élections. Il s’agit entre autres, Alladoum Djarma Baltazar, Lydie Beassemda, Théophile Bongoro Bebzouné, Mahamat Idriss Déby, Nasra Djimasngar, Brice Mbaïmon Guedmbaye, Mansiri Lopsikreo, Succès Masra, Albert Pahimi Padacké, Yacine Abdramane Sakine.
Ce matin, après avoir exercé son devoir citoyen, le candidat du Parti réformiste (PR), Yacine Abdramane Sakine, a prévenu l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) quant à l’impartialité des élections : « La balle est dans le camp de l’Ange. On attend qu’elle fasse un travail impeccable. La phase actuelle est surmontable si elle fait son travail. Si son travail est impeccable, on pourra accepter les résultats et aller de l’avant.» , prévient-il
Ces élections vont mettre fin à la transition qui fait suite à la mort d’Idriss Déby Itno en avril 2021. Il est venu au pouvoir depuis 1990. Son fils, Mahamat Idriss Déby a pris les rênes du pays depuis le décès de son père. Cette période de transition qui a perduré pendant trois ans est marquée par de grandes tensions politiques, comme l’illustre celle du 20 octobre 2022, jour durant lequel une manifestation contre la prolongation de la transition avait été violemment réprimée.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info