A l’instar des autres pays du monde, les travailleurs guinéens ont célébré la journée internationale du travail ce 1er mai 2024, au stade de Coleyah, dans la commune de Matam. A cette occasion, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a défilé aussi. Suite à cela, il a livré des messages d’énervement et détresse.
Munis d’une banderole, des journalistes qui ont accompagné le SPPG ont défilé, avec une pancarte en main, sur lesquelles il était écrit « Plus de 500 emplois détruits ». « Libérez les médias ! « .
Le SPPG qui a conduit le mouvement, a fait le tour du stade, sous les acclamations du public.
« A cause des brouillages des ondes des radios et le retrait de certaines télévisions sur le bouquet canal +, nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus de 500 emplois détruits dans les entreprises de presse à Conakry comme à l’intérieur du pays. Vous avez donc vu que nous avons bandés nos bouches parce que les médias n’arrivent pas à parler. On nous a interdit de parler. On demande aux autorités de libérer les médias, de libérer la presse, de libérer la démocratie, parce que la démocratie s’exprime à travers les médias », a déclaré Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.
« C’est la première fois que les journalistes ont défilé sous la conduite du SPPG cette coïncidence histoire est symbolique mais nous demandons une fois encore la libération des médias », a ajouté Pendessa.
Sirani Diabaté, pour Laguinee.info