Ce jeudi 18 avril 2024, Mme Charlotte Daffé, Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, a donné le coup d’envoi des journées de concertations, une initiative visant à stimuler l’émergence d’idées favorables à l’amélioration des prestations du ministère en faveur de ses publics cibles, rapporte Laguinee.info, un de ses journalistes.
Sous le thème « Au-delà des préjugés : le social au service du développement », ces journées de réflexion s’étendront sur trois jours, offrant ainsi un espace propice à l’échange et à la formulation de propositions concrètes.
Dans son allocution, Madame Charlotte Daffé a souligné les défis auxquels son département doit faire face, mettant en exergue la priorité accordée à la protection et au bien-être des enfants. Elle a déclaré : « Après avoir bénéficié de l’attention du chef de l’État, je commencerai par faire l’état des du secteur. Nous sommes arrivés plusieurs à identifier plusieurs contraintes dont trois principalement méritent d’être relevés : une faible coordination entre les départements ministériels en charge du service social ; un décollage entre les attributions du département et les ressources alloués ; une timidité de résultats attendus de la coopération avec les partenaires techniques et financiers et les organisations de de la société civile. Le premier défi sur ces préjugés, renvoie à la nécessité de renforcer les liens d’actions entre les différents ministères ayant en commun le service social. Les femmes, les enfants et les personnes vulnérables n’échappent à personnes que ceux-ci sont aussi prioritaires que le ministère en charge de la santé, de l’éducation, de l’accès en eaux, aux ressources vivrières et halieutique ou encore aux micro-projets. »
La nécessité de renforcer la collaboration entre les différents ministères ayant en commun le service social a été particulièrement mise en avant par la ministre, soulignant que les femmes, les enfants et les personnes vulnérables sont aussi prioritaires que les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau et aux ressources alimentaires, ainsi que des micro-projets.
Le Dr Morissanda Kouyaté, représentant du premier, a salué cette initiative, soulignant l’importance de placer les femmes et les enfants au cœur des priorités sociales. Il a dans son discours, déclaré : « La Guinée s’appelle les femmes, Guinée. Faisons en sorte que comme l’a dit le chef de l’État que le social prime ensuite que vienne l’économique et le politique. « « La Guinée s’appelle les femmes, Guinée. Faisons en sorte que comme l’a dit le chef de l’État que le social prime ensuite que vienne l’économique et le politique. Faisant en sorte que dans ce social la prospérité commence par les plus vulnérables ceux qui ne voient pas, qui ne marchent pas, n’entendent pas, qui rampent, qui ne mange qu’une fois par jour. C’est tout un chantier, c’est le projet mais je peux vous rassurer qu’en plaçant le social au sommet de ses priorités, le président de la République le général Mamadi Doumbouya a bien réfléchi analysé notre pays. Pour dire si nous voulons plus jamais de soubresauts politiques en Guinée, si nous voulons faire face au développement à la prospérité, mettons d’abord en place un tissu social cohérent, raccommodé, cousu, renforcée et résistant au temps et à l’histoire. »
La présidente du Parlement des Enfants de Guinée, Mariama Diallo, a exprimé sa satisfaction quant aux actions entreprises par le ministère de l’Enfance et a appelé à la mutualisation des moyens pour garantir la mise en œuvre des principes et dispositions de la Convention relative aux Droits de l’Enfant. « Les efforts conjugués du gouvernement guinéen et de ses partenaires techniques et financiers ont permis d’enregistrer d’importants progrès en matière de protection et de Promotion des droits et du bien-être de l’enfant. Malgré ces louables efforts du Gouvernement et ses partenaires au développement en faveur des enfants, le chemin à parcourir est encore long pour l’atteinte des objectifs escomptés. C’est pourquoi, je lance un appel solennel à l’ensemble des acteurs ici présents en vue de mutualiser les moyens pour la mise en œuvre des principes et dispositions de la Convention relative aux Droits de l’Enfant », conclut-elle.
Cet événement marque ainsi une étape importante dans la promotion et la protection des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en Guinée, témoignant de l’engagement du gouvernement et de ses partenaires en faveur du bien-être de ces populations vulnérables.
Baïlo Fatako, pour Laguinee.info