vendredi, septembre 20, 2024
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Enseignement supérieur : Pas de cours pendant 48 heures dans les universités publiques!

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Les étudiants ont décidé de boycotter les cours pendant 48h dans les universités et Instituts publics du pays. Ce, pour protester contre les arrestations arbitraires des étudiants d’étudiants pendant les manifestations contre l’application de l’arrêt 2019 sur les diplômes. Le Collectif national des étudiants des universités et Instituts publics a dans un communiqué  publié ce lundi,  lancé un appel pour le boycott des cours dans toutes les universités et instituts publics de Guinée à partir du mardi 30 avril 2024, sur l’ensemble du territoire national, pendant 48 heures, rapporte Laguinee.info, à travers un de ses reporters.

Dans ledit communiqué le Collectif des étudiants guinéens précise que le motif de cette décision de boycott intervient suite aux séries d’arrestations survenues pendant les manifestations. Les protestations contre l’application soudaine de la réglementation des études de l’arrêté N2019/6854/MERS/CAB du 31 Décembre 2019 sur les étudiants sortants. Partant cet état de fait le collectif envisage :

« L’arrêt des cours dans toutes les universités et instituts publics de Guinée à partir du mardi 30 avril 2024, sur l’ensemble du territoire national, pendant 48 heures. Si rien n’est fait durant ces deux jours, nous serons plus exigeants dans nos prochains communiqués, tout en respectant les règles et lois qui régissent le bon fonctionnement de notre chère Nation », a-t-il indiqué dans ledit communiqué.

Le mouvement a exhorté tous les étudiants et guinéens des institutions d’enseignement supérieur publics de Guinée de bien vouloir observer cette décision pour sauver les carrières postuniversitaires de milliers d’autres étudiants guinéens à travers nos différentes institutions d’enseignement, avant d’inviter le corps estudiantin à l’union.

« Notre dénominateur commun reste et demeure l’étudiant guinéen. Nous devons être unis et solidaires pour combattre les lois injustes qui compromettent notre carrière post-universitaire et celle de la nation ».

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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