Dans l’histoire tumultueuse d’une nation, parfois un faux leader émerge, portant les espoirs et les rêves de son peuple sur ses épaules.

Mais parfois, hélas, ce leader qui n’a ni la capacité , ni l’intelligence de diriger une nation finira par trahir les idéaux qui l’ont porté au pouvoir.

Parce qu’il a braqué le pouvoir pour se sauver et non pour sauver le peuple, se transformant en une déception amère pour ceux qui l’ont soutenu avec tant d’espoir et de foi.

Un président qui trahit son engagement et son serment sacré envers son peuple est comme une étoile filante, brillante et prometteuse au début, mais rapidement éteinte par les vents de la corruption et de l’avidité. Il devient un symbole de déception, une ombre de ce qu’il aurait pu être.

Cette transition est un braquage à ciel ouvert, une déception pour le peuple.

Aujourd’hui, notre jeune démocratie a été assassinée, ses leaders politiques forcés à l’exil, la liberté d’expression étouffée, car il ne faudra plus longtemps avant que la presse ne disparaisse complètement en Guinée.

La corruption, une fois tolérée ou même encouragée par le plus haut dirigeant de la nation, se propage comme un cancer, minant les fondements mêmes de la société. Les cadres cités devant la CRIEF continuent de bénéficier du décret.

Les élites, qui devraient être des gardiennes de la vertu et de l’intégrité, sont bâillonnées, éclipsées par une culture de médiocrité qui prend racine sous le règne de ce président faré yaré .
L’espoir, autrefois vibrant et palpable, se transforme en cynisme et en désillusion. Les rues résonnent de murmures désabusés, les cœurs se serrent sous le poids de la trahison.

Mais même au milieu des ténèbres, une lueur d’espoir persiste, car les peuples ont une résilience infinie, une capacité à se lever contre l’oppression et à lutter pour un avenir meilleur.
Ainsi, même si ce président a trahi, même s’il a caressé la corruption et étouffé les voix des élites, le peuple ne restera pas écrasé.

Ils se lèveront, unis dans leur quête de justice et de vérité, déterminés à rétablir l’intégrité et à restaurer l’honneur de leur nation.

Car l’histoire est écrite par ceux qui refusent de se taire, par ceux qui osent rêver d’un monde meilleur, même dans les heures les plus sombres de la réception.

Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant