jeudi, novembre 21, 2024
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Koba Bendèfikhè : les cris d’une population oubliée !

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A Koba Bendèfikhè, des voix s’élèvent, empreintes d’une détresse palpable. De Koba Dixinn jusqu’à la sous-préfecture de Koba, les citoyens font face à une série de défis épineux, exacerbant leur lutte quotidienne pour une vie meilleure. Un récit poignant recueilli sur le terrain par un reporter de Laguinee.info révèle les maux qui rongent cette communauté autrefois florissante

La sous-préfecture de Koba, pourtant riche en potentialités agricoles, se retrouve aujourd’hui confrontée à des obstacles majeurs, notamment le manque cruel d’infrastructures et de ressources. Le chef de secteur de Koba Bendèfikhè met en lumière les entraves au développement agricole dans la région.

« L’agriculture de mangrove, c’est ce que nous pratiquons dans tout Koba. Mais le problème aujourd’hui : nous n’avons pas les moyens pour pratiquer l’agriculture nous permettant d’avoir la vraie valeur de la culture du riz. Nous n’avons pas des équipements. Actuellement, nous utilisons des herbicides, des machines et autres moyens. L’agriculture, ce sont les moyens. Quand on n’a pas les moyens, on ne peut que pratiquer l’agriculture de subsistance», déplore-t-il.

Les défis ne s’arrêtent pas là. Le manque d’infrastructures routières et d’eau potable aggrave la situation, comme le souligne l’imam Doumbouya : «Notre difficulté majeure est liée aux infrastructures routières. Tu vois nos routes, comment elles sont ici ? Nous avalons la poussière à longueur de journée. Si c’est la saison pluvieuse, c’est pire. Nous n’avons pas d’eau potable. Nous buvons grâce aux puits. Actuellement, les puits aussi ont presque tari », témoigne-t-il.

Mais c’est le problème de l’électricité qui cristallise les inquiétudes, selon Fodé Mory Camara: « Il y a de cela des années depuis qu’ils ont commencé à tirer les fils électriques. On ne sait pas pourquoi les fils ne parviennent pas à arriver chez nous ? Quand la nuit tombe ici, c’est difficile de circuler ou de faire quoi que ce soit. Koba a besoin de l’électricité vraiment. S’il y a l’électricité, on peut parler d’autres choses. Pour moi, c’est le plus important et urgent auquel les citoyens ont besoin. Koba et tous ses fils ont besoin de l’électricité », insiste-t-il.

Dans cette communauté désormais en proie à la détresse, les appels à l’aide se multiplient, exigeant des actions rapides et concrètes pour résoudre ces défis qui empoisonnent leur quotidien.

Ibrahima Alhassane Camara, Envoyé spécial pour Laguinee.info

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