vendredi, novembre 22, 2024
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Insécurité à Siguiri : attaque armée contre un orpailleur, plus de 200 millions GNF emportés

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La terreur s’installe dans les rues de Siguiri, où les attaques à main armée deviennent malheureusement monnaie courante. Ce samedi 06 avril 2024, un nouvel incident a  assombri le quotidien des habitants de cette préfecture.

Un jeune orpailleur a été la cible d’une attaque violente perpétrée par deux individus armés de fusils d’assaut. L’opération de braquage s’est déroulée devant une boutique de transfert d’argent, non loin de Bouré Gare, dans la commune urbaine de Siguiri, selon les informations fournies par notre correspondant régional basé à Kankan.

Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Cependant, les bandits ont réussi à s’échapper avec un butin estimé à plus de 200 millions de francs guinéens.

Interrogé, la victime, Dramane Keïta, a livré un récit glaçant de l’attaque dont il a été victime : « Voici le texte corrigé avec les ponctuations : « Je suis dans le business de l’or. Ce matin, je partais donner l’argent d’un ami. Quand deux personnes, tous munis d’arme, sont venus pointer leur fusil sur moi, avec des injures, que si je ne fais pas sortir l’argent, en engageant l’armes qu’ils vont me buter. J’ai essayé de fuir, mais impossible. Quand ils sont sortis, j’ai crié au secours, en les poursuivant jusqu’à 100 mètres. Ils se sont retournés pour me dire que si je fais un pas de plus, qu’ils vont me descendre [tuer, ndlr]. Donc je me suis arrêté », a-t-il expliqué. Malgré sa tentative de fuite, il a été contraint de s’arrêter, impuissant face à la menace de ses agresseurs.

Dramane a déploré la perte de plus de 228 060 000 de francs guinéens lors de cette attaque, soulignant l’ampleur des pertes matérielles subies.

Cette énième attaque soulève une question brûlante : comment ces bandits parviennent-ils à se procurer de telles armes et à semer la terreur en toute impunité ? Une interrogation légitime qui résonne dans l’esprit de tous les habitants de Siguiri, confrontés à l’insécurité grandissante qui règne dans leur préfecture.

De Kankan, Karifa Doumbouya, pour Laguinee.info

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