Dans la localité de Fofokhouré, un différend persistant oppose deux groupes, risquant de dégénérer en un conflit grave. Selon nos informations, la construction d’une mosquée sans le consentement de la population est à l’origine de ces troubles, exacerbant les tensions dans la région, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Selon Hammady Keita, ingénieur du génie rural, qui a été agressé, plusieurs dons de mosquée ont décliné à Fofokhouré parce que les citoyens ont toujours voulu un lieu de prière assez grand. D’après notre interlocuteur quatre (4) parcelles collées sont laissées pour la construction d’une mosquée de grande envergure. Tout le monde était unanime qu’un projet de petite dimension n’était pas envisageable. S’opposant à cette idée, un groupe s’est permis de négocier avec les autorités un projet de construction d’une mosquée qui ne peut pas contenir une parcelle.
Malgré cela, une close avait été trouvé pour la construction. Mais ces pactes ont été transgressés par l’autre groupes qui seraient soutenu par les autorités précise le citoyen.
«Ce qu’on s’était convenu est qu’après la constitution de cette nouvelle mosquée, les clés seront remises aux autorités et aux citoyens qui vont choisir leur propre (Imam). Mais ce n’est pas ce qu’ils ont appliqué, actuellement, ils ont construit la mosquée à 80%, ils n’ont pas mis les carreaux, les latrines ne sont pas creusées, ni le forage. A notre fort étonnement la semaine dernière la Ligue islamique communale nous impose un imam en disant que c’est lui le Premier imam d’ici et c’est lui qui décide de tout. Les gens sont restés comme ça, on a prié derrière lui sans recours, parce que c’est programmé depuis le départ. Hier vendredi, on nous a dit qu’on va faire la prière surérogatoire dans la nouvelle mosquée sans demander notre aval ou celui des imams du quartier. Les citoyens n’ont pas accepté parce qu’il faut qu’on respecte les conditions préalablement établies. C’est-à-dire construire la mosquée et remettre les clés à la population. Nous-mêmes, on va chercher parce qu’on à des imams qui sont là depuis cinq ans avec dans la petite mosquée. L’imam qui est venu de la Ligue islamique communale a dit que c’est là-bas qu’on va prier de gré ou de force», a expliqué monsieur Keïta avant de poursuivre en précisant ceci :
« Dès qu’on est revenu entre 14h et 17h, le groupe qui est à l’origine de la construction de la nouvelle mosquée est rentré dans l’ancienne mosquée pour ramasser tout ce qui se trouve là-bas : les tapis, les montres, les hauts-parleurs, tout ce qui était dedans pour transférer ça dans leur mosquée. Quand je suis allé prier, j’ai trouvé un seul tapis là-bas. J’étais en train de prier quand Fodé Traoré est venu avec d’autres personnes me renverser sur le tapis de prière là-bas. Il a essayé de me donner des coups mais les gens se sont interposés pour nous séparer et ils m’ont conduit chez moi. Après, ils sont venus insulter ma femme et mes enfants. Ils ont menacé de détruire ma maison et même la petite mosquée pour que seulement leur mosquée soit là. C’est la troisième fois qu’il m’insulte mais cette fois-ci, il a porté main sur moi. Je suis parti porter plainte contre lui », a souligné Hammady Keita l’agressé.
Un imam de Fofokhouré que nous avons rencontré n’a pas voulu intervenir sur cette préoccupation. Pour lui ceux qui ont construit la nouvelle mosquée n’a pas considéré les sages dès la pose de la première pierre. Plus loin il indique que c’est un problème d’identité qui est dans ce secteur.
Toutes nos tentatives pour joindre les autorités préfectorales ont été vaines. Le chef du secteur Fofokhouré que nous avons pu joindre après plusieurs tentatives nous a intimé de se contenter des informations que avons obtenues auprès des citoyens.
Baïlo Fatako, pour Laguinee.info