lundi, juillet 8, 2024
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Crise à Cis Média: le secrétaire général du SPPG s’implique 

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Nous l’annoncions dans notre précédent article. Les travailleurs de CIS Médias ont manifesté ce mercredi 20 mars 2024, pour réclamer 18 mois de salaires impayés. La grogne a eu lieu devant les locaux de l’entreprise à Lambanyi. Ce mouvement a attiré l’attention du secrétaire général du SPPG qui a aussitôt pris les choses en main.

Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG

Ces travailleurs ont décidé de se faire entendre pour réclamer du PDG Antoinio Souaré, une année et six mois de salaires non payés. Pancarte en main, ils ont dénoncé leurs conditions de vie et de travail tout en réclamant leurs dus :

« Nous avons rencontré les deux camps : d’abord les employés qui sont directement affiliés au SPPG, ensuite la direction. Nous avons écouté les deux camps et ce qui reste clair, il y a des arriérés que la direction doit aux employés, elle ne le nie pas. Le dossier doit être connu par le PDG mais le mouvement de ce matin a encore renforcé le message au plus haut niveau. Donc, il (DG) ira rencontrer le PDG monsieur Souaré, et le syndicat aussi certainement dans les heures qui suivent, va rencontrer monsieur Souaré. C’est les dernières nouvelles que vous devez retenir si tout va bien. Le directeur lui-même doit être en route pour le rencontrer soit aujourd’hui ou les 72h qui suivent. En attendant nous vous demandons de regagner vos domiciles, le message est déjà passé », a déclaré Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.

S’agissant de la fermeture des locaux de l’entreprise médiatique, Jamal Pendessa a répondu en rappelant le Code guinéen du Travail :

« Vous savez, conformément au Code de Travail, l’employeur a le droit de fermer son entreprise. Nous, ce que nous pouvons, c’est de réclamer le droit. Nous n’avons pas aussi le droit d’attaquer les locaux d’une entreprise. Ils sont inviolables. On doit s’entraider dans la vérité, heureusement que vous avez été assez responsables, c’était mon inquiétude mais je suis venu malgré les embouteillages. On se demandait qu’est-ce-qui va arriver là-bas avant notre arrivée. Heureusement que vous avez maintenu le caractère pacifique jusqu’à ce qu’on arrive. Rien n’a été touché. Continuez dans cette lancée, le reste, on va gérer et on essaie de faire le plus vite que possible », a rassuré Sékou Jamal Pendessa.

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info

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