Le ministre de l’administration territoriale Camerounais a suspendu ce mardi, à travers un communiqué, APC et APT d’exercer sur le territoire national. Ces deux mouvements politiques engagés l’un et l’autre dans la course à la coalition des partis de l’opposition en vue des prochaines échéances électorales sont qualifiés « d’illégaux ».
Le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji qualifie ces deux mouvements de clandestin. L’Alliance pour le changement ( APC) pour l’une et l’Alliance politique pour la transition (APT) ont rencontré dans la prison principale de Yaoundé Julius Ayuk Tabe, le président autoproclamé de l’Ambazonie, et le député Jean-Michel Nintcheu. Selon le communiqué, ces alliances en gestation sont allés « en prison rencontrer des terroristes condamnés pour des crimes graves (…), dans le but, pense-t-il, de nouer une alliance politique ».
En outre, il relève dans ledit communiqué que ces « deux associations, l’Alliance pour le changement ( APC) pour l’une et l’Alliance politique pour la transition (APT) » pour l’autre, mènent des activités « illégales » sur le territoire national.
En réponse à cette sortie du ministre, Jean Michel Nintcheu, fondateur de l’APC, dans un communiqué, a rappelé que, dans l’histoire politique du Cameroun, depuis le début des années 90, des mouvements de cette nature ont toujours existé. Autant dans le camp de l’opposition que celui du pouvoir. Pour cet opposant, la sortie du ministre de l’administration territoriale « est une menace à l’exercice des droits politiques au Cameroun ». Du côté l’APT, Olivier Bile, qui en est le porte étendard, dit « prendre acte » tout en soulignant « des confusions et des exagérations » dans les propos du ministre.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info