La position de la France envers la junte tchadienne reste ferme malgré les tensions politiques et les inquiétudes concernant les droits de l’homme. L’annonce de maintien du soutien français à la transition dirigée par le général Mahamat Idriss Déby Itno survient dans un contexte délicat, marqué par le décès controversé de l’opposant Yaya Dillo Djérou.
Selon lanouvelletribune.info, Jean-Marie Bockel, envoyé spécial pour l’Afrique désigné par le président Macron, a réitéré l’engagement de la France envers le Tchad lors de sa visite à N’Djamena. Malgré la réduction prévue de la présence militaire française en Afrique, la France continuera de soutenir le Tchad dans ses défis sécuritaires régionaux.
Notre source rapporte que la succession de Déby junior, fils de l’ancien président Idriss Déby Itno, a été entérinée par une junte militaire, écartant ainsi toute opposition sérieuse en vue des prochaines élections. Cependant, le décès de Yaya Dillo Djérou et les circonstances troubles qui l’entourent soulèvent des préoccupations quant à la stabilité politique et aux droits de l’homme au Tchad.
Des ONG internationales comme Human Rights Watch ont condamné cet acte et ont mis en évidence les défis persistants en matière de droits humains dans le pays. Malgré ces critiques, la France maintient son appui à la junte tchadienne, affirmant la nécessité d’une présence militaire adaptée pour faire face aux menaces régionales.
Cette position souligne la complexité des relations franco-tchadiennes, équilibrant les considérations stratégiques avec les préoccupations en matière de droits de l’homme et de démocratie.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info