Lors du conseil des ministres de ce mercredi 6 mars 2024, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation du Mali, a révélé la dissolution de l’association dénommée « Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’ ‘Imam Mahmoud DICKO (CMAS) ».

Selon les autorités maliennes, la CMAS aurait dévié de ses objectifs initiaux pour devenir un organe politique de déstabilisation, suite au « léger » rapport de l’élection présidentielle. Le gouvernement reproche à l’imam Mahmoud Dicko, parrain de la CMAS, des activités subversives mettant en péril l’ordre public.

La dissolution de la CMAS intervient conformément à la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations. Depuis sa création en 2019, l’association n’a pas respecté ses objectifs initiaux, manquant de transparence dans ses activités et ne communiquant pas avec les autorités sur ses changements internes.

Cette décision soulève des questions sur le rôle des associations dans la vie politique et sociale du Mali, ainsi que sur les limites de leur engagement vis-à-vis des autorités.

La réaction de l’imam Mahmoud Dicko et de ses partisans reste à voir dans les prochains jours, mais cette dissolution pourrait marquer un tournant dans le paysage politique malien.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info