La découverte des corps sans vie devient de plus en plus fréquente dans la commune urbaine de Kankan, plus précisément au quartier  Bordo. En seulement 72 heures,  c’est le deuxième cas découvert de corps sans vie qui vient d’être découvert dans la matinée de ce mercredi 06 mars 2024 aux abords de la route nationale Kankan-Kissidougou, après celui des deux jeunes ouvriers repêché dans une fausse septique dans la cour de l’Ecole national d’Agriculture de Bordo.    

Cette fois-ci, il s’agit d’un jeune homme, la trentaine révolue qui  serait l’originaire de Kissidougou,  qui rendu l’âme  le long de la route Kankan-Kissidougou.

Selon le chef de quartier de Bordo, Famadou Diawara, le défunt était de passage de Siguiri  pour rejoindre la préfecture Kissidougou: « J’ai été informé par l’un des membre du conseil qui m’a appelé pour me dire qu’il ya un corps à coté de sa concession. Il s’agit d’un citoyen qui n’est pas natif de Bordo, il était de passage, il a  quitté Siguiri et  devait rejoindre chez  lui à Kissidougou. Comme ici c’est la grande route, il a préféré venir  ici sous le manguier. Il a été constaté à travers les informations qui m’ont été données  qu’il était  malade. Entre temps, ceux qui étaient à côté sont rentrés. Ils l’ont laissé vivant. C’est ainsi qu’il a trouvé la mort », a-t-il expliqué.

Après  avoir été informé, le chef de quartier dit avoir alerté les autorités compétentes: « Dès que j’ai été saisi, aussitôt, j’ai informé le secrétaire général de la commune qui à son tour, a remonté l’information. Ensuite, le commissariat central a été informé qui ont envoyé deux de ses agents qui ont fait le constat. Ensuite, le procureur, la brigade,  l’hôpital et l’hôpital ont été informés, mais ceux-ci ont pris assez de temps avant d’être là. On ne pouvait pas toucher le corps a l’absence du médecin. Enfin, ils ont pris le corps et amené à l’hôpital à la morgue », a-t-il ajouté.

Faut-il souligner encore, que c’est le deuxième cas de découverte de corps sans vie en espace de trois jours dans la  cité du Nabaya.

De Kankan, Karifa Doumbouya,  pour Laguinee.info