Le secrétaire général du Syndical des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a pris la parole ce mardi 28 février, pour exprimer sa reconnaissance au peuple guinéen et son attachement au mouvement syndical guinéen. A peine libéré par la Cour d’appel de Conakry, Sékou Jamal Pendessa, s’est rendu au siège du Mouvement syndical guinéen pour saluer les efforts consentis par ses confrères dans ce combat visant la libération de l’internet et des médias brouillés. Il a profité de l’occasion pour appeler tous les travailleurs de Guinée à s’unir derrière le Mouvement syndical national, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Dans son allocution, Sékou Jamal Pendessa , a déclaré : « On a traversé des années, l’opinion a été parfois polluée par des mensonges concernant le Mouvement syndical guinéen. Je disais cela à beaucoup d’amis que les gens se trompent, le Mouvement syndical ne peut pas mourir en Guinée. La porte s’ouvre et à chaque fois, c’est le Mouvement syndical qui rentre en premier. Les autres suivent après. Donc, on disait qu’ils sont divisés, on a même inventé des concepts, juste pour décrédibiliser le Mouvement syndical, pour ne pas qu’on soit fort. Vous avez apporté une réponse éloquente à toutes ces allégations », magnifie-t-il.
Poursuivant, il souligne que cette victoire est le fruit de l’effort de tout un chacun : « J’étais en prison, beaucoup pensaient qu’on allait m’affecter moralement, mais comment pourrais-je être atteint quand chacun de vous m’a prêté une partie de sa force. J’avais les échos à tout moment pendant les visites du bureau du SPPG, cela m’a renforcé, j’ai tenu et le peuple de Guinée a prouvé qu’il est reconnaissant envers le Mouvement syndical. C’est pourquoi il a répondu à votre appel », ajoute-t-il, réitérant ainsi sa détermination pour la satisfaction des autres différents points de revendications.
Il a précisé que sa libération n’était qu’une rentrée en matière : « Nous avons d’autres points de revendications. Ma libération n’était qu’un préalable, on va engager les discussions et la Guinée compte sur nous. Vous m’avez soutenu jusque dans les prisons, c’est extraordinaire ! La première remarque que j’ai faite, je rentre tout le monde nous accueille, ils disent que le syndicaliste doit être respecté dans ce pays. Une fois encore merci à tous, à la communauté internationale à toutes les 13 centrales syndicales, au peuple de Guinée, à la presse et le combat continue !» conclu le secrétaire général du SPPG.
Dans les prochains jours, tout porte à croire que le Mouvement syndical va ramener sur la table les autres revendications, notamment, la libération des ondes brouillées.
Baïlo Fatako, pour Laguinee.info
