vendredi, septembre 20, 2024
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Justice : Sékou Jamal Pendessa de nouveau à la barre

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Après sa condamnation le vendredi dernier à 6 mois de prison dont trois assortis de sursis et le paiement, le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a recomparu ce mercredi 28 février 2024, à la cour d’appel de Conakry. Il est inculpé pour « participation délictueuse à une réunion sur les lieux publics, participation délictueuse à un attroupement, complicité, atteinte et menace à l’ordre public ». La défense de Sékou Jamal, disent que leur client a été condamné sur des faits qui n’ont jamais fait l’objet de débat devant le tribunal, rapporte Laguinee.info, à travers un de ses reporters.

Selon les conseils de Pendessa, le document présenté par le juge ne s’inscrit pas dans le professionnalisme. La manière dont il est rédigé, regorge plusieurs insuffisances juridiques.

De l’autre côté, les avocats de Pendessa, ont démontré que certaines accusations du juge sont infondées. Notamment le non avertissement des autorités communales de la tenue d’une manifestation. Devant le tribunal, la défense a exhibé des preuves qui prouvent exactement que le secrétaire général du SPPG, a adressé des correspondances aux cinq communes de la ville de Conakry. Il y a eu deux correspondances : la première annonçait que le syndicat compte organiser une manifestation le 18 pour informer l’opinion et la seconde déclaration a été faite en incluant les autres structures qui voulaient tenir des sit-in.

Selon Me Salifou Béavogui, Pendessa « n’a fait qu’exercer une liberté » dit-il.

Pour éclairer la lanterne du tribunal, Sékou Jamal Pendessa, est revenu sur la manifestation du SPPG. Il précise : « Bien que la loi nous autorisait à aller manifester, on ne nous a même pas permis de sortir à la maison de la presse où se trouve le siège du bureau syndical. Nous étions dans la cour. Je ne sais pas depuis quand on peut poursuivre quelqu’un pour avoir tenu une réunion à son siège.  J’ai dit aux journalistes qui étaient là, on va vous accorder une interview vous allez rentrer paisiblement chez vous. On n’est pas sortis de la maison de la presse, » précise le secrétaire général du SPPG devant la barre.

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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