vendredi, novembre 22, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Grève générale du MSG : Des citoyens en parlent !

À LIRE AUSSI

spot_img

La grève générale illimitée déclenchée ce 26 février 2024 par le Mouvement syndical guinéen MSG, se poursuit dans tout lepays. La première journée a paralysé presque tout le pays. Les activités au ralenti, la circulation, les écoles et institutions d’enseignement supérieur, les commerces, tous sont impactés. Des citoyens se lamentent de cette situation et demandent aux autorités de trouver solutions aux revendications du MSG.

Cette deuxième journée a commencé dans une atmosphère morose . La circulation sur l’autoroute est peu fluide. Dans les banlieues, des enseignants observent le mot d’ordre de grève. Dans Les écoles,les élèves y vont, sauf que les cours pour le moment, sont suspendus jusqu’à « nouvel ordre », confie une élève au cours d’un entretien. 

Certains citoyens pensent que cette grève a été lancée au bon moment. Ils demandent en appui à la population d’observer le mot d’ordre de grève.

« Cette grève est venue au moment opportun, parce que le président de la République a dissous le gouvernement. Actuellement, c’est lui seul qui dirige. Avant que le Syndicat ne déclenche cette grève, ils ont déposé des préavis de grève. Et ils ont mentionné les motifs de la grève. Moi, je demande à tout le monde de rester chez lui, d’observer la grève. La grève-là est bonne pour nous», martèle Ibrahim Sory Camara, citoyen

Vu les conséquences qu’a engendrées la première journée de cette grève sur les activités et des pertes en vies humaines, 

Harouna Barry, un autre citoyen, exhorte le Général Mamadi Doumbouya et son équipe d’éviter les grèves. 

« Le Général Mamadi Doumbouya doit éviter des grèves. La grève met beaucoup de choses en retard. La majorité des Guinéen vivent du quotidien. Le matin, nous sortons pour aller chercher de quoi manger le soir. C’est la population qui va écoper les conséquences.»

Pour le moment, cette deuxième journée n’a pas encore enregistré des violences dans la banlieue.

 

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info 

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS