Le mot d’ordre de grève annoncé ce lundi 26 février sur l’ensemble du territoire national par les centrales syndicales a été partiellement observé à Coyah, a constaté une journaliste de Laguinee.info basée dans la préfecture.

Après des observations minutieuses, il est clair que certaines activités n’ont pas fonctionné comme à l’accoutumée. Les banques sont restées fermées, tout comme les activités liées aux services de monnaie électronique. La gare routière, habituellement animée et bondée de véhicules, présente ce matin une image tout à fait différente. Seuls quelques véhicules stationnés sont visibles, et le trafic est considérablement réduit. De plus, la plupart des établissements scolaires sont fermés, bien que quelques écoles privées aient ouvert leurs portes avec une faible affluence.

Un autre constat majeur concerne l’administration publique. Bien que la quasi-totalité des bureaux soient ouverts, les activités demeurent moroses. Certains cadres, indignés par la situation, ont confié à notre journaliste qu’ils se conforment uniquement aux consignes de leur hiérarchie. D’autres appellent à la résolution de la crise par le biais du dialogue.

Cependant, le marché central de Coyah, véritable poumon économique de la ville, suit son cours normal. Les boutiques et magasins restent ouverts, et les étalagistes continuent d’écouler leurs marchandises tandis que les clients négocient les prix. Les activités des conducteurs de taxi-motos fonctionnent également normalement, assurant la mobilité des personnes et de leurs biens dans les différents quartiers de la ville.

Il est cependant important de noter que, malgré le fonctionnement de certaines activités, un climat de psychose règne dans la ville, et l’indignation se lit sur les visages des citoyens de Coyah face aux conséquences potentielles de cette crise.

De Coyah, Mariama Dalanda Bah pour Laguinee.info