Face des médias ce jeudi 15 février 2024, le SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée), version dirigée par dame Kadiatou Bah, a rendu publique une nouvelle plate-forme revendicative, adressée au gouvernement à travers les ministères de la fonction publique et celui de l’éducation pré-universitaire, rapporte une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Il s’agit là d’une plateforme contenant plusieurs revendications, comme celle sur la situation des enseignants contractuels et les fonctionnaires.
Dame Kadiatou Bah, entourée par les membres du bureau exécutif du SLECG qu’elle dirige, a commencé son allocution par déplorer le non-respect du protocole d’accord tripartite suite au prélèvement des 5% sur le salaire des fonctionnaires sans procéder à une campagne de sensibilisation.
Poursuivant, elle a évoqué le décret D/2006/018/ PRG/SGG portant Statut particulier des personnels de l’éducation juin 2006. Ensuite, les avantages particuliers du statut de l’enseignant.
Par ailleurs, ces syndicalistes ont aussi dénoncé l’augmentation des prix des denrées alimentaires en République de Guinée.
L’intersyndicale de L’ Éducation exige au gouvernement ce qui suit :
- La révision du Statut particulier des personnels de l’Education Pré-Universitaire et de l’Enseignement Technique conformément à celui de I ‘enseignement Supérieur ;
- Le relèvement de la valeur monétaire du point d’indice et la pension de retraite de 1030 à 2000:
- La révision des primes d’incitation pour tout le personnel enseignant et encadrant ;
- L’engagement des enseignants contractuels et communautaires à la
Pour ce qui est de la Fonction publique, la syndicaliste a exigé l’uniformisation de toutes les primes et indemnités citées ci-après et conformément à ceux de l’enseignement supérieur :
- Prime de préparation
- Prime de craie
- Prime de logement
- Prime d’allocation familiale
- Prime d’indemnité de zone
- Prime de documentation
- Prime d’encadrement pédagogique
- Prime de fonction.
L’intersyndicale de l’Education a aussi demandé au gouvernement :
- Le reclassement des enseignants selon la hiérarchie ;
- L’application des textes règlementaires au niveau de l’enseignement privé
- La dépolitisation de l’administration.
Pour la préservation de la quiétude sociale et de la paix, invite incessamment le gouvernement à ouvrir le couloir de négociation en vue d’éviter d’éventuelles crises au sein du système éducatif.
Sirani Diabaté, pour Laguinee.info