mardi, septembre 17, 2024
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Détention prolongée de Pendessa : ce que ses avocats exigent…(Déclaration)

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En prison il y a plus de 20 jours, le secrétaire général du SPPG n’est toujours pas libre, malgré les demandes de mise en liberté introduites par ses avocats. A travers une déclaration rendue publique ce mardi 13 février 2024, dont la copie a été consultée par une journaliste de Laguinee.info, le collectif qui défend ce dossier a dénoncé »la détention arbitraire  » du syndicaliste, attirant l’attention de l’opinion nationale et internationale.

« Le 30 janvier 2024, Monsieur Sékou Jamal PENDESSA, journaliste et Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a été inculpé par le Doyen des Juges d’Instruction du Tribunal de Première Instance de Dixinn et maintenu en détention provisoire pour des faits de participation délictueuse à une réunion sur les lieux publics, participation délictueuse à un attroupement, complicité, atteinte et menace à l’ordre public et à la sécurité, l’intégrité et la dignité des individus par le biais d’un système Informatique. Il se trouve qu’en réalité qu’une seule et même personne ne peut prétendument commettre à la fois toutes ces infractions et en être aussi le complice présumé de leur commission », declaré les avocats du journaliste Sékou Jamal Pendessa.

Le collectif estime par ailleurs, qu’en droit, aucune de ces infractions ne peut être juridiquement établie contre le secrétaire général du SPPG.

« D’ailleurs, à l’analyse des faits, il est aisé de constater qu’il est victime d’arrestation et de détention manifestement arbitraires pour avoir exprimé ses opinions. Il est donc tout simplement un prisonnier d’opinion et une victime d’un acharnement judiciaire. C’est pourquoi, à date, toutes les demandes de mise en liberté présentées en sa faveur ont été systématiquement rejetées, alors qu’elles sont bien fondées en fait et en droit. Cependant, en droit guinéen, la liberté est la règle et la détention l’exception, confère l’article l’alinéa 7 de l’article préliminaire du code de procédure pénale. Ensuite, il bénéficie de la présomption d’innocence conformément à l’alinéa 5 de l’article préliminaire du même code », indique le collectif.

Me Salifou Béavogui et ses collègues affirment avoir eu le regret face à la violation des principes protecteurs de la liberté par l’instruction préparatoire. Ces avocats invitent enfin le juge d’instruction à faire cesser la détention de monsieur Sékou Jamal Pendessa, « qui n’est qu’arbitraire. »

 

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info

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