vendredi, novembre 22, 2024
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Paix et réconciliation nationale : La COFEPAD en action pour l’implication des jeunes et femmes

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La Coalition des Femmes Parlementaires et Actrices pour la Paix, les Droits et le Développement de la Guinée (COFEPAD-GUINEE) a organisé une table ronde ce mercredi 31 janvier 2024 dans un réceptif hôtelier de la capitale Conakry.  Entamé la semaine dernière, l’objectif de cet atelier était de faire un plaidoyer en vue de l’implication des femmes et des jeunes dans le processus de réconciliation nationale et leur participation au sein des mécanismes y afférents, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Honorable Nanfadima Magassouba, conseillère de la COFEPAD et directrice exécutive de Hawln-Guinée

Honorable Nanfadima Magassouba, Conseillère principale de la COFEPADD et Directrice Exécutive de Awln-Guinée, a dans son discours, dégagé le rôle des femmes et jeunes dans le processus de paix et de réconciliation : « La rencontre d’aujourd’hui, c’est la table ronde que la COPEFAD a organisée pour l’implication des femmes et des jeunes dans le processus de réconciliation et de paix, c’est extrêmement important. Vu aujourd’hui le pourcentage de femmes et de jeunes dans ce pays, on ne peut pas entreprendre des actions de réconciliation ou de sensibilisation sur les questions de paix en laissant les femmes et les jeunes derrière. Je pense que cette table ronde, nous a permis de poser les diagnostics et de parler des stratégies qu’il faut pour qu’on puisse aller de l’avant. Il y a quelques part un manque de volonté politique pour l’application des textes de loi. Et là, il faudrait que nous puissions nous donner la main les femmes et les jeunes pour attirer l’attention des autorités sur leurs engagements au niveau africain et international sur les questions de paix et de sécurité. Donc, on ne peut pas résoudre les questions de paix et de sécurité sans les femmes et les jeunes », a-t-elle insisté.

Poursuivant son intervention, Madame Magassouba a mis l’accent sur l’unité d’action afin de mettre « pression » sur les autorités politiques pour le respect et l’application des textes de loi et convention auxquels le pays a souscrit. « Le mécanisme, c’est qu’il faut mettre ensemble toutes les couches sociales qui représentent les voix des sans voix, c’est-à-dire les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables. On les met ensemble dans un paquet et on met en place un projet qui regroupe ces différentes couches pour les former en technique de plaidoyer et de lobbying et aller vers les autorités, attirer leur attention sur le fait qu’il y a des engagements et les conventions dans lesquelles la Guinée est partie prenante et faire le gendarme derrière nos autorités pour qu’elle puisse appliquer la loi, pour qu’elle honorent leurs engagements, il faut qu’on se donne la main,il faut une solidarité entre ces différentes couches de la voix des sans voix », ajoute-t-elle.

Elle a insisté sur la nécessité de soutenir les filles et femmes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. L’intervenante a fait le constat amer entre les discours et les actes dans ce sens: « Nous qui avons eu la chance d’aller à l’école, nous ne devons pas abandonner nos sœurs qui sont restées dans les campagnes où dans le secteur informel, mais malheureusement par rapport à la solidarité féminine, ce que nous disons dans les ateliers et devant les caméras et ce que nous faisons, c’est différent ».

Damba  Morlaye, pour Laguinee.info

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