jeudi, septembre 19, 2024
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TPI Dixinn: Sékou Jamal Pendessa retourne en prison 

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Le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a été placé en détention provisoire à la maison centrale de Conakry par le doyen des juges du TPI de Dixinn, ce mardi 30 janvier 2024. La décision fait suite à une audience au cours de laquelle le juge a décidé de maintenir Pendessa en détention, malgré les plaidoyers de son avocat, Me Salifou Béavogui, pour une remise en liberté ou un contrôle judiciaire, rapporte une journaliste de Laguinee.info dépêchée sur place.

Me Béavogui a déclaré : « Nous avons été reçus par le doyen des juges, qui a reconduit les mêmes faits retenus par le procureur. Il a décidé de le maintenir en détention provisoire en prenant une ordonnance de placement en détention provisoire. En d’autres termes, en restituant plein effet au mandat de dépôt qui a été décerné par monsieur le procureur de la République. »

Pendessa, visiblement affecté par cette décision, reste déterminé, selon son avocat : « Monsieur Pendessa a le moral très haut. Nous venons tout de suite de quitter le bureau du doyen des juges et il a regagné le box des prévenus pour finalement être transféré à la maison d’arrêt de Conakry où il restera en attente de la poursuite de la procédure. »

Le Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG) a exprimé son mécontentement face à cette décision judiciaire. Ibrahima Kalil Diallo, au nom du SPPG, a déclaré : « On a décidé de donner 72 heures aux autorités de Conakry pour procéder à la libération de Sékou Jamal Pendessa. À défaut, on se réservera tous les droits que nous confère la charte de la transition, pour bien entendu, passer par d’autres moyens, notamment le déclenchement d’une grève générale et illimitée dans tous les secteurs publics et privés du pays. »

Suite à une assemblée générale extraordinaire, les syndicats du pays ont décidé de donner un ultimatum de 72 heures aux autorités pour la libération de Sékou Jamal Pendessa, menaçant de déclencher une grève générale illimitée en cas d’échec.

Le SPPG a également prévu de se constituer en « prisonnier » devant les tribunaux en réponse aux menaces pesant sur les journalistes en Guinée.

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info.

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