Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont notifié leur retrait immédiat de la CEDEAO, selon une annonce conjointe diffusée le 28 janvier 2024 sur les chaînes publiques de ces pays. Les raisons invoquées comprennent un éloignement des idéaux fondateurs de la CEDEAO, des sanctions jugées injustes et une allégeance perçue envers des puissances étrangères.

La CEDEAO a réagi en déclarant qu’elle n’avait pas encore reçu de notifications formelles, mais qu’elle était déterminée à trouver une solution négociée à la crise politique qui secoue ces nations dirigées par des militaires.

Ce lundi 29 janvier 2024, des sources fiables ont confirmé que le Burkina Faso avait envoyé une notification officielle à la CEDEAO, confirmant ainsi son retrait de l’organisation régionale.

Il convient de rappeler que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023 pour défendre collectivement leurs intérêts stratégiques. Cette décision est intervenue alors que la CEDEAO envisageait d’intervenir au Niger pour réinstaller le président renversé, Mohamed Bazoum, par le général Abdourahamane Tiani Agis.

Selon un webjournaliste professionnel, « Cette décision conjointe de quitter la CEDEAO illustre la volonté des pays sahéliens de défendre leurs intérêts de manière autonome, sans être soumis à des décisions perçues comme injustes ou émanant d’influences extérieures.»

Boundèbengouno, pour Laguinee.info