À 11 mois de la fin de la transition en Guinée, les acteurs sociopolitiques guinéens attirent l’attention des autorités militaires au pouvoir. Sur son compte Facebook, Souleymane Souza Konaté, membre de l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG), parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo, s’est exprimé, rappelant que « La transition guinéenne prendra fin au plus tard le 31 décembre 2024 ».

Il a mis en garde contre tout glissement de calendrier, prédisant un chaos potentiel : « Toute option contraire conduira le pays à une situation extrêmement inflammable et les promoteurs du chaos en porteront toute la responsabilité devant l’histoire. » Konaté soutient que « La vocation première d’une transition demeure le retour à l’ordre constitutionnel. »

Critiquant sévèrement les autorités militaires au pouvoir, il a déclaré : « Les bidasses n’ont ni mandat, ni la légitimité nécessaire pour prétendument refonder l’État où l’engager sur de vastes chantiers qui devraient être discutés à la représentation nationale. Ils doivent organiser les élections dans les meilleurs délais et partir pour éviter au pays tout scénario catastrophe. »

Face à la situation, il alerte : « L’heure est grave. C’est pourquoi, il revient à chaque Guinéen de prendre ses responsabilités face à l’entreprise de suicide collectif dans lequel le CNRD entend nous embarquer avec comme seule obsession leur maintien vaille que vaille au pouvoir. On ne gouverne pas contre le peuple, contre la majorité des Guinéens. »

Boundèbengouno, pour Laguinee.info