Dans une déclaration tenue ce mardi 30 janvier 2024 à la Bourse du Travail, le Mouvement Syndical Guinéen à travers toutes les structures affiliées donne 72 heures au gouvernement pour la libération et sans condition de Sekou Jamal Pendessa Secrétaire général du SPPG.
Camarade Abdoulaye Sow, secrétaire général de la FESABAG, dans son intervention, été clair:
» Nous sommes réunis ce matin pour prendre des dispositions par rapport à l’arrestation de notre camarade syndicaliste sekou Djamal pendessa, secrétaire général du SPPG », introduit-il. Le syndicaliste a alerté sur la gravité de la situation que traversent les médias. D’un ton ferme et menaçant, il a donné ultimatum au pouvoir militaire de libérer Sékou Jamal Pendessa, arrêté le 19 janvier dernier. L’heure est grave, extrêmement grave pour le mouvement syndical guinéen et cela,nous donnons 72 heures au gouvernement pour la libération du général Pendèssa et sans condition, je dis bien sans condition sinon par faute de quoi nous userons toutes nos forces », insiste-t-il.
M. Sow a soutenu que « Le socle de tous nos agissements, c’est la liberté d’expression qui nous permet d’être vraiment des syndicalistes leaders, représentants des travailleurs. C’est pourquoi les centrales syndicales se sont réunies. Unanimement, nous avons décidé de demander au gouvernement guinéen de libérer immédiatement et sans condition notre camarade Pendessa, immédiatement j’insiste, pour la paix et sécurité dans notre pays », reprend-t-il.
Contre toute récupération politique de leur mobilisation, il a précisé: « Nous ne sommes pas des partis politiques, nous ne sommes pas des va-t-en guerre, nous sommes des syndicalistes épris de paix et de liberté et c’est pourquoi nous avons pris conscience de la gravité de la situation et nous demandons l’opinion nationale et internationale, que notre camarade soit immédiatement libéré et cela sans condition », dit-il, soutenant que « Pour nous, il n’à rien fait, il n’a fait qu’exprimé sa pensée en tant que syndicaliste, le mouvement syndical Guinéen est solidaire de sa situation et demande sa libération ».
Damba Morlaye, pour Laguinee.info