jeudi, septembre 19, 2024
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Crise de carburant : Les chauffeurs en détresse, les voyages ralentis

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La crise du carburant persiste toujours malgré les mesures prises par les autorités gouvernementales. Elle touche plusieurs secteurs d’activités. Dans le secteur du transport, les chauffeurs qui font les longs trajets, sont durement impactés. Ce jeudi 11 janvier 2024 à la gare routière Général Lansana Conté de Bambéto, c’est un calme précaire qui règne. Cet endroit avait la réputation d’être bondé de passagers, mais ces derniers temps, le constat est tout autre, a rapporté un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

 

Abou Camara, chauffeur sur la ligne Conakry-Kindia mentionne que cette situation affecte la mobilité des citoyens, réduisant le nombre de voyages effectués quotidiennement. La principale cause de cette difficulté, dit-il, est le manque de carburant dans les stations-service, où les chauffeurs ne parviennent qu’à obtenir de petites quantités d’essence, insuffisantes pour maintenir un service normal.  « La seule difficulté que nous avons, c’est celle qu’ont tous les citoyens guinéens, le manque de carburant. C’est vrai que cela nous peine beaucoup. Avant, on faisait 3 tours par jour. Mais aujourd’hui, nous faisons à peine deux voyages par jour sur la transversale Conakry- Kindia. La cause, c’est le manque de carburant. Les chauffeurs n’arrivent pas à faire le plein d’essence dans les stations. Ils ne servent que dix litres ou quinze maximums et cela n’est pas suffisant. Notre économie est beaucoup impactée mais cela ne veut pas dire qu’on augmentera le prix du transport. Ceci est une difficulté de courte durée. Ça passera par la grâce de Dieu », espère-t-il.

Pour Alpha Boubacar, un autre chauffeur sur la ligne Conakry-Boké évoque les difficultés qu’il a rencontrées depuis le début de la crise : « Franchement, actuellement nous souffrons. On n’arrive pas à s’approvisionner en essence comme d’habitude. La clientèle est faible, je ne sais si les ont peur ou quoi. Si ça continue comme ça, je risque de me reposer d’abord jusqu’à ce que cette situation se rétablisse », a-t-il martelé .

Fatoumata Soumah, passagère

Dans la même lancée, Fatoumata Soumah, passagère en instance de voyage, demande aux autorités de leur faciliter la tâche. « Depuis le matin, nous sommes assis ici. Il y a des véhicules fin prêts pour le voyage, mais il n’y a pas d’essence. Nous sommes assis ici, on ne peut pas voyager. Nous demandons aux autorités d’ouvrir toutes les stations pour permettre aux chauffeurs de trouver facilement le carburant », a plaidé Fatoumata Soumah.

 

Barry Diop, pour Laguinee.info 

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