Suite à la persistance de la crise de carburant qui touche le pays après l’incendie du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum, le gouvernement de la transition a suspendu les cours pour tout le système éducatif guinéen du 8 au 14 janvier. Cette décision a été diversement commentée par les acteurs sociopolitiques.
Selon le Directeur préfectoral de l’Education de Labé, cette décision est une mesure sécuritaire et de prudence.
Interrogé par le correspondant régional de Laguinee.info, Youssoufou Koulibaly justifie la décision prise et rassure pour une bonne continuité des programmes éducatifs dès la reprise prochaine.
« Cette décision, c’est l’application du contenu du communiqué numéro 8 du gouvernement qui vise à veiller et à soulager les uns et autres pourqu’il n’y ait aucune conséquence grave sur la vie des citoyens suite à l’explosion du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum. Actuellement, les autorités s’activent pleinement pour fournir du carburant à la population, puisque c’est un processus et quelque part, ça peut créer des embouteillages. Donc dans sa trajectoire de gestion et de bien faire, le gouvernement a voulu donner ce petit congé d’une semaine du 8 au 14 janvier pour permettre au système éducatif de retrouver son élan. Ils sont nombreux ces enseignants et élèves qui sont distants de leurs écoles, ce qui fait qu’il ya un souci de déplacement et après cette semaine là reprise sera effective« , a-t-il déclaré.
Poursuivant, le Directeurs’est exprimé sur les propositions à prendre après avoir prodigué conseils aux apprenants et encadreurs pour une année scolaire réussie.
« Alors ce n’est pas la fin du monde, ce n’est qu’une mesure sécuritaire, de prudence. Donc, les enfants qu’ils profitent de ce repos pour réviser, les encadreurs aussi qu’ils mettent toutes les dispositions nécessaires pour la suite des cours puisque chaque jour perdu a des conséquences. Dès aujourd’hui, les structures déconcentrées c’est -à-dire l’Inspection régionale, de la préfecture jusqu’aux sous-préfectures vont réfléchir, chacun va fournir une liste des propositions et solutions pour l’exécution des programmes. Donc ceci dit, on va passer au rattrapage des cours, de semaine en semaine il ya des matières qui s’effectuent une fois, d’autre deux ou quatre. Donc chaque professeur détient un pourcentage de l’exécution des cours ce qui va permettre à avancer le programme scolaire », a-t-il conclu.
A rappeler au compte du premier trimestre 2023-2024, plusieurs établissements publics et privés de l’élémentaire ont fini les évaluations. Quant au secondaire, ils devraient commencer dès le début de ce mois de janvier.
Depuis Labé, Mamadou Saliou Diallo, pour Laguinee.info