jeudi, septembre 19, 2024
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Mouctar Diallo accable le FNDC: « Ce mouvement est une coquille vide, une entité sans substance, dirigée par un chef marionnettiste… »

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Dans son ouvrage « Mon engagement « , Dr Mouctar Diallo, président du parti Nouvelles Forces démocratiques (NFD) et ancien ministre d’Alpha Condé, a sévèrement critiqué le FNDC qu’il qualifie de « coquille vide dirigée par Cellou Dalein ».

Sur sa page Facebook, l’homme politique a publié un extrait de ce document que Laguinee.info vous propose ci-dessous le contenu :

La corruption de l’arène publique se dévoile aussi dans l’attitude dévoyée de certains activistes qui souillent l’essence altruiste du militantisme. Pour ces individus, l’engagement public est un tremplin pour l’ascension personnelle, plutôt qu’un sacerdoce voué à la collectivité, un engagement sacré pour le bien commun. Usant de diverses manœuvres et stratégies pour réaliser leurs objectifs, ils ne reculent devant rien, allant jusqu’à marchander la vie et l’honneur des citoyens. Leurs arsenaux de prédilection sont la manipulation, le mensonge, la diffamation, la désinformation et l’instrumentalisation, qu’ils manient avec une étonnante désinvolture.

Cette description correspond parfaitement à l’attitude de certains activistes politiques qui se revêtent de l’étiquette de la société civile, tels les responsables du mouvement FNDC (Front national pour la défense de la constitution). À l’exception sérieuse de patriotes de bonne foi tels que Abdourahmane Sano ou Billo Bah, les autres sont des vassaux de l’UFDG, luttant pour leurs intérêts personnels, tout en manipulant l’opinion publique. Financés, entretenus et instrumentalisés par l’UFDG, ces activistes sans foi ni loi participent à sa stratégie de conquête du pouvoir par tous les moyens. Ces laquais, manquant de courage et d’honnêteté pour assumer leurs actions, se cachent derrière le voile d’un mouvement prétendument de la société civile. Une telle posture, hypocrite et lâche, est loin d’être digne de respect. Ce mouvement est une coquille vide, une entité sans substance, dirigée par un chef marionnettiste, Cellou Dalein. Aucun de ces dirigeants téléguidés du FNDC n’est capable de mobiliser dix personnes. Ce sont les militants et sympathisants de l’UFDG qui composent ce mouvement, de Conakry à l’intérieur et à l’étranger.

Ces dirigeants usurpateurs et imposteurs font du commerce social et politique, se nourrissant des émotions et des souffrances du peuple pour exister, pour se donner de l’importance, pour vivre. La violence, avec toutes ses conséquences, est utilisée par eux comme un investissement qui devrait être rentable, leur procurant visibilité, soutien institutionnel, matériel et financier. Ils manipulent la foule avec un discours enrobé de concepts de démocratie et de droits de l’homme, alors qu’en réalité ils sont des activistes manipulés au service d’une cause partisane en lien direct avec les enjeux du pouvoir.

L’une des déclarations publiques les plus révélatrices émane d’un des instigateurs clés du FNDC, il est leur chargé de stratégie et de planification. Sa déclaration est incroyablement édifiante quant aux véritables motivations de ces charlatans, qui semblent loin d’être en phase avec les intérêts de la Guinée. Il a déclaré : « S’ils (les dirigeants) pensent qu’ils peuvent gouverner ce pays dans la stabilité, la tranquillité, la quiétude sans nous, ils se trompent. Nous leur prouverons que rien ne se fera sans nous ! » (source : Kumpital.com) Mais où se trouve donc la lutte démocratique et républicaine qu’ils prétendent mener ? Où est l’engagement patriotique dont ils se font les hérauts pour tromper l’opinion publique ? Où est leur engagement pour la paix, l’unité nationale et le développement de la Guinée dans ces propos à la fois irresponsables et cyniques ? Ces paroles trahissent leur prétendu combat démocratique et républicain, leur engagement patriotique dont ils se revendiquent frauduleusement.

Leur aversion pour l’obtention d’un autre mandat par Alpha Condé semble proportionnelle à la détermination de leurs parrains politiques à accéder au pouvoir, espérant en retour obtenir des postes et des privilèges. Cette trame cynique, qui guide la conduite des dirigeants du FNDC, est aussi tenace que leurs désirs effrénés et extrêmes de conquérir le pouvoir à tout prix, en utilisant le peuple pour leurs intérêts personnels.
Ils sont davantage engagés dans le servilisme et le terrorisme que dans le militantisme démocratique et républicain, comme en témoignent une fois encore les propos de leur responsable des stratégies et de la planification : « Si le CNRD ne recule pas, il n’y aura ni paix ni développement en Guinée » (source : visionguinee.info). Cerise sur le gâteau de l’absurdité, c’est un adepte pur et dur de Sékou Touré (pour ceux qui connaissent l’histoire de la Guinée de 1958 à 1984) qui est à la tête de ce rouage de manipulation, un instrument anarchique de déstabilisation appelé FNDC. Et pour ajouter l’insulte à l’injure envers l’intelligence des Guinéens, ils s’auto-attribuent le sobriquet de “militants pro-démocratie” ! Le ridicule, apparemment, ne tue pas en Guinée. L’arnaque de ce mouvement s’apparente à une tragi-comédie : c’est l’histoire du voleur qui crie « Au voleur ! » ou du criminel qui crie « Au criminel ! »

D’un côté, notre camp, la mouvance présidentielle, souhaitait consulter le peuple souverain par le biais d’un référendum démocratique, pour qu’il puisse exprimer son opinion sur la Constitution et élire ses dirigeants au cours d’élections libres, apaisées et inclusives, tout en respectant strictement les lois de la République. Ces consultations sont entièrement organisées par un organe indépendant, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par un représentant de la société civile. L’opposition et la mouvance présidentielle y sont paritairement représentées et le représentant du chef de file de l’opposition, l’UFDG (le parrain du FNDC), occupe l’une des deux vice-présidences.
La société civile et l’opposition participent activement à l’organisation de l’ensemble du processus électoral et référendaire, depuis son sommet jusqu’à sa base, et depuis le début jusqu’à la fin. Le fichier électoral, conçu conjointement avec l’aide de partenaires, est jugé fiable par l’opposition. De plus, le processus électoral est accompagné par des partenaires et institutions internationales. Les résultats de l’élection présidentielle indiquent que le scrutin était globalement transparent. Les résultats reflètent la réalité de la cartographie ethno-politique, chaque parti a remporté la victoire dans ses fiefs, avec des résultats dignes d’une élection à la soviétique.
J’ai personnellement constaté sur le terrain que, malgré une intention de certains membres de notre camp de tricher, ils n’ont pas pu le faire. Ceci est dû, d’une part, à l’existence d’un dispositif institutionnel électoral transparent et, d’autre part, à la vigilance de l’UFDG. En revanche, des irrégularités ont eu lieu dans les fiefs de l’UFDG en sa faveur.

De l’autre côté, les membres du FNDC, eux, rejettent catégoriquement ces procédés démocratiques, qui sont pourtant les plus aboutis dans une République, et jurent de les empêcher par tous les moyens.
Ils ont tenu des discours de haine, incitant à la violence ; des discours qui ont conduit à des insurrections et à des émeutes de toutes sortes, au cours desquelles des civils et des agents des forces de défense et de sécurité ont été tués. Ils ont mis en place des dispositifs pour organiser et entretenir la violence et la terreur, allant jusqu’à vouloir faire exploser des stations d’essence, avec tous les dégâts humains et matériels que cela aurait pu engendrer. Ils ont voulu déstabiliser la Guinée.

Dans ces conditions, entre les membres du FNDC et nous, membres de la mouvance présidentielle, qui sont les véritables défenseurs de la loi et de la démocratie ? Qui sont les vrais républicains ? Qui sont les vrais patriotes ? Qui est pour la paix et l’unité nationale ? Ces imposteurs et criminels à la tête du FNDC portent une grande part de responsabilité de la violence qui a endeuillé la Guinée durant cette période, et cela peut facilement être établi par toute justice libre et indépendante. Il n’y a pas de cynisme plus cruel que celui exercé sous les couleurs de la démocratie.

D’ici là, si ces faux prophètes ont une once de conscience, ils ne dormiront pas, car ils devraient être hantés par les âmes qu’ils ont contribué à ôter et les profondes tristesses dans lesquelles ils ont plongé des familles pauvres dont l’unique espoir reposait parfois sur les personnes tuées.

Ces larbins et agents actifs de l’UFDG, dirigeants du mouvement FNDC, m’ont calomnieusement associé, sans aucune preuve, aux personnes qu’ils accusent de violence, simplement du fait de mon appartenance au régime d’Alpha Condé durant les élections de 2020. Une telle méthode, empreinte de légèreté et de désinvolture à la fois indignes et honteuses, semble clairement destinée à ternir ma réputation et à me disqualifier de la vie politique.

Comment pourrais-je être accusé de violence alors que je n’ai jamais tenu de propos violents ou incitant à la violence, ni en public ni en privé, et que moi-même j’en suis victime ? Je n’ai jamais agressé qui que ce soit, ni en public ni en privé. Je n’ai jamais occupé un poste ou une fonction liée directement ou indirectement au maintien de l’ordre. Je n’ai jamais été impliqué, ni directement ni indirectement, dans une réunion, action ou dynamique de violence ou qui l’aurait favorisée.
Le simple fait d’appartenir à un régime est-il juridiquement suffisant pour engager la responsabilité d’un individu pour tout ce qui s’est passé dans le pays pendant cette période ? Il faut simplement être animé de haine, de mauvaise foi, de malhonnêteté, de légèreté extrême et d’un agenda caché pour considérer que tous les cadres d’un régime peuvent être responsables des fautes commises par l’État ou par un agent de l’État.
J’assume l’intégralité de mon passé et de toutes les décisions prises lors des conseils interministériels et ministériels, qui sont les principaux cadres décisionnels du gouvernement. Et durant mon séjour gouvernemental, aucune décision relative à la répression de manifestations ou à l’usage de violence n’y a été prise.
Si mon statut d’acteur public, statut naturellement ingrat et périlleux, m’expose à de telles diffamations, mes proches ne méritent nullement de les subir. Il est inacceptable qu’ils subissent ces calomnies. Il est intolérable que des individus, aux mains et à la conscience tachées, tentent de salir l’honneur et la dignité de mes proches, en s’évertuant à m’associer, par des mensonges et la calomnie, à des actes de violence.

J’avais déposé une plainte pour diffamation à l’encontre de trois dirigeants du FNDC, des individus que je considère comme malhonnêtes, imposteurs et indubitablement haineux. Ces agitateurs habiles, manipulés par des forces obscures, qui naviguent dans des eaux criminelles sous le masque de démocrates.
Malheureusement, le procureur du Tribunal de première instance de Dixinn, dans un geste expéditif, a classé ma plainte sans même l’examiner.
Poussé par un désir de justice, j’avais envisagé des voies de recours. Cependant, une source bien informée au sein du système m’a conseillé de renoncer à cette poursuite, alléguant que le contexte politique d’alors n’était pas propice à une telle démarche. On m’a dit : « Il est inutile de tenter quoi que ce soit à l’heure actuelle, car le CNRD et le FNDC cherchent à se fiancer, chacun tentant de séduire l’autre. Ton action n’a aucune chance de réussir dans le climat actuel ». En attendant que la justice devienne juste, demain il fera jour.

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