Le ministre de la du Travail et Fonction publique était fasse à la presse ce vendredi, 8 décembre 2023. L’objectif était de faire le point sur l’évolution du concours au recrutement à la Fonction publique session 2023, a appris une journaliste de laguinee.info.
Le ministre Julien yombouno, a, à sa prise de parole, rappelé tout d’abord l’objectif que son département s’est fixé.
“La stratégie, c’est de déterminer les besoins, les évaluer, organiser le concours et savoir qui doit participer à ce concours, qui devront s’inscrire à travers une plateforme. Sur ce point, je crois que tout le monde est informé et qu’à ce niveau, il y a l’aspect global de ce concours qui concerne l’administration générale et les sous-concours au nombre de trois (3). Il y a celui qui concerne ceux qui détiennent les diplômes très élevés en santé, le concours du ministère de l’Information et de la Communication mais aussi celui de l’administration du ministère de l’Administration du Territoire et de Décentralisation-MATD, pour les fonctionnaires territoriaux dont les agents de santé communautaire, de l’éducation de base qui commence par le pré-universitaire », a-t-il détaillé.
Sur la soumission des dossiers, ajoute t-il, « Nous avons à date 229.587 candidats qui sont inscrits. De ce chiffre, nous avons 140.660 qui ont payé chacun les 100.000fg. Et quant aux dossiers soumis, nous avons 135.927 et les dossiers traités à date sont au nombre 14.447 », continue-t-il.
Le ministre Yombouno a laissé entendre qu’à travers ce concours, son département veut se départir des pratiques passées « Où le ministère du Travail et de la Fonction publique s’asseyait là, faisait son concours tranquillement et distribuait les places puis affectait les amis. Nous avons voulu cette fois-ci un concours inclusif et puis participatif et par des besoins exprimés par l’ensemble des départements ministériels et qui en plus, doit participer au processus de bout en bout, c’est-à-dire y compris la proposition des membres du jury des départements », explique-t-il. Et plus loin, le ministre a clairement détaillé de la méthodologie qui sera utilisée pour un concours inclusif et transparent. » Si nous sommes au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, le ministre va nous proposer à travers son cabinet, les cadres avertis, compétents et intègres qui vont intégrer le jury global du concours. Et donc, chaque ministère enverra ses membres du jury à notre département, aussi bien pour la surveillance que l’élaboration des épreuves, le reste du processus jusqu’au jury de délibération. Ce n’est donc pas un concours organisé uniquement par le ministère de la fonction publique qui ne fait que coordonner. C’est plutôt un concensus qui touche l’ensemble des départements”, a largement expliqué M.Yombouno.
Il a par ailleurs, annoncé le nombre qui sera retenu malgré la mobilisation massive des chercheurs d’emploi. Le ministre dit opter 10% afin d’éviter le chômage déguisé dans l’administration.
“Sur le nombre de fonctionnaires à recruter, si on peut parler en terme de pourcentage, c’est sur les 70 milles besoins exprimés, pour des raisons budgétaires, de planification et d’éviter de perpétuer ce qui se passait jusque-là, c’est-à-dire on offre un emploi public aux gens et on se rend compte que toute la journée ils sont là, ils se marchent dessus dans les bureaux sans rien faire, et pour une activité qui devait se faire par une personne, on trouve à 5 à 10, nous ne voulons plus nous inscrire sur cette lancée. Donc, nous allons faire de façon rationnelle comme dans les autres pays. C’est-à-dire de ces 70 milles, on va décanter les besoins par année et organiser les concours par séquence. Alors pour l’année 2023, nous pourrons prendre que 10% des places libres, puis préparer un documentaire stratégique qu’on pourra laisser à ceux qui viendront après nous, qu’ils vont suivre sur la base d’une projection. Pour que, le nombre d’agents qui meurent ou qui quittent l’administration d’une manière ou d’une autre, se fassent remplacer tous les deux ans », prévoit-il .
Abordant la question de transparence qui fait polémique partout, le ministre de TFP, a mis fin au débat.
“La transparence est là. Nous n’avons jamais dit que lorsqu’on n’est pas de telle ou de telle autre région, on ne va pas passer ce concours. Non », tranche-t-il.
Le ministre a donné l’assurance à la population et aux postulants de compter sur le sérieux et la transparence que revêt ce concours : » Donc, nous nous vous garantissons cette transparence. C’est l’occasion d’ailleurs pour moi de dire que tous ceux-là qui ont des problèmes de ce genre, la porte du ministère reste ouverte pour les audiences publiques, notamment les mercredis et vendredis. Il suffit juste de demander qui et quel service vous voulez rencontrer. Je crois que le message du Président de la République a été clair. Pas d’interférence ni de pression et les gens doivent laisser tranquille nous qui organisons ce concours », a-til souligné.
Enfin le ministre a invité les citoyens à faire preuve de patience jusqu’à la fin de ce processus. “Vous savez que notre pays hérité d’une situation qui n’était pas très rationnelle de par le passé. Autrement dit, les formats de diplôme et les renseignements qu’on devrait mettre, devraient être identiques pour toutes les institutions d’Enseignement supérieur notamment supérieur. Si l’on devrait mettre les filiations, ça devrait être la même chose pour tout le monde. Si on devrait également mettre le code, le numéro, on devrait avoir un formulaire unique et adapté pour toutes les institutions. Beaucoup pensent que c’est une réinscription qu’on demande aux gens de faire. Ce n’est pas le cas. C’est juste des précisions qui vont nous permettre de d’aller très vite avec le processus d’authentification des diplômes pour la validation des candidatures. Alors, que les gens restent tranquille,, bien que ça va prendre le temps que ça prendra, mais nous allons regarder le dossier de tous les candidats pour validation en fonction de la véracité et de l’exactitude des informations contenues sur le dossier du candidat ou de la candidate avant de passer à autre chose” conclut il .
Mariama Dalanda Bah, pour laguinee.info