samedi, novembre 23, 2024
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Conduite de la Transition : « Nous avons besoin d’un arbitrage d’une personnalité étrangère neutre… »(Cellou Dalein Diallo)

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Hors de la Guinée depuis plus d’un an,  Cellou Dalein Diallo,  président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée UFDG, vivant actuellement à Dakar au Sénégal, s’est exprimé sur plusieurs sujets ce mercredi, 6 décembre 2023.

Répondant aux questions de nos confrères d’Espace FM dans l’émission les « Grandes Gueules « , l’ancien Premier ministre sous Lansana Conté a justifié sa collaboration avec le RPG-AEC, ancien parti au pouvoir, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

« C’est parce que simplement, on a des revendications communes. Le RPG, l’UFDG, l’UFR et toutes les coalitions auxquelles nous appartenons, nous avons estimé que pour une bonne gestion de la transition, nous avions besoin d’avoir un dialogue de bonne foi’’.

Il a poursuivi en expliquant les rapports qui lient leurs formations politiques face à transition en cours. « Nous avons des convergences de vue par rapport à la gestion de la transition. Nous avons au moins trois à quatre revendications communes. Nous avons voulu que les termes de la transition soient définis au cours d’un dialogue supervisé par la CEDEAO, parce qu’il y a une grande crise de confiance en Guinée. La junte soupçonne certains partis politiques d’avoir un agenda caché et que certains partis soupçonnent la junte d’avoir aussi un agenda caché’’, confie-t-il. 

Cellou a exprimé la nécessité d’avoir l’intervention d’acteur extérieur impartial pour décrisper la situation. « Nous avons besoin d’un arbitrage d’une personnalité étrangère neutre relevant d’une institution dont la Guinée est membre. Et la plus proche, c’est la CEDEAO. Actuellement, aucun d’entre nous n’a une légitimité établie. La junte a pris le pouvoir par les armes. Nous, partis politiques, nous ne sommes pas des députés même si on connait le poids électoral de chacun. Le seul facteur discriminant accepté aujourd’hui dans le monde pour les partis, c’est le poids électoral’’, dit-il.

 

L’opposant a aussi insisté sur l’arrêt des poursuites judiciaires qu’il a qualifiées de « fantaisistes » contre les acteurs sociopolitiques. « Nous voulions aussi l’arrêt de poursuites fantaisistes contre les acteurs de la société civile et les leaders politiques. Les acteurs de la société civile Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et d’autres étaient en prison. Il y a aussi beaucoup d’acteurs politiques comme Kassory Fofana, Damaro, Oyé Guilavogui, Dr Diané qui sont en prison sans qu’il ne soit établi une culpabilité dans les accusations portées contre eux. Ils n’ont pas bénéficié de la présomption d’innocence conformément aux dispositions légales’’.

Boundèbèngouno, pour Laguinee.info 

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