Lors de son assemblée générale hebdomadaire, le parti d’Alpha Condé a abordé les sujets brûlants de la vie politique du pays. Leur principal point de discussion a été l’année 2024, désignée comme une année électorale cruciale. Le parti s’est exprimé clairement contre tout report des échéances électorales, soulignant l’importance du respect du calendrier électoral en vigueur. Aboubacar Dansoko, membre du parti et président de la séance, a souligné l’importance de la mobilisation et de l’organisation en prévision des élections de 2024, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
« On peut dire maintenant sans risque de se tromper que nous sommes dans l’année électorale. Les élections c’est en 2024. Donc, nous demandons une fois encore davantage de mobilisation, de resserrer les rangs et de s’organiser. Si quelqu’un dit qu’il va te cacher un cadavre, coupe les branches et va l’attendre au cimetière. Si quelqu’un te dit qu’il est capable de faire la politique, il faut l’attendre aux élections et les élections sont arrivées. Le moment de la mobilisation a sonné. Nous sommes dans l’année électorale, les élections auront lieu en 2024», a déclaré Dansoko lors de l’assemblée générale. Il a également fait référence à l’importance de la participation citoyenne dans le processus démocratique.
Ce membre du parti d’Alpha Condé a critiqué ceux qui ont cherché à négocier avec le CNRD (Comité national pour le redressement et le développement) et a souligné que le prochain président ne serait pas issu de ces négociations, affirmant que le peuple guinéen n’avait pas confiance en eux.
« Ceux qui ont fait un semblant d’homologue auprès du CNRD doivent comprendre que le prochain président ne sera pas choisi par eux. Le peuple de Guinée n’a pas confiance en eux », a-t-il ajouté.
Dansoko a également exprimé des regrets concernant les facilitateurs engagés pour le dialogue, soulignant qu’ils n’ont pas reconnu la situation des responsables du parti actuellement emprisonnés.
« Si elles sont là pour le dialogue, pour réconcilier les guinéens est-ce que ce n’est pas le bon moment temps de dire à leur mandataire qu’il est temps d’arrêter de parler avec un seul groupe. Il faut que ces mamans comprennent que maintenant il faut dire à ceux qui ont dialogué avec nous, vous avez compris et à ceux qui n’étaient pas présents nous avons besoin de votre point de vue pour sortir de cette situation », a-t-il affirmé.
Mohamed Diallo, pour Laguinee.info