La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé des résultats préliminaires donnant Tshisekedi gagnant avec 73,34% des voix lors du scrutin du 20 décembre, malgré une participation de seulement 43%, rapporte des médias internationau.

Cette victoire, déjà contestée, a provoqué des réactions vives de ses principaux opposants, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, ainsi que de sept autres candidats, dénonçant des irrégularités massives tout au long du processus électoral. Ils ont rejeté ces résultats, qualifiant le scrutin de « farce » et appelant à de nouvelles élections sous l’égide d’une commission électorale indépendante, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

L’élection présidentielle a été marquée par des dysfonctionnements logistiques majeurs, avec des retards dans l’acheminement du matériel électoral et des ouvertures tardives de bureaux de vote, entraînant un déroulement chaotique du processus électoral. Des observateurs ont pointé du doigt ces problèmes logistiques.

La proclamation officielle des résultats préliminaires a été faite par la CENI, suscitant des réactions immédiates des candidats de l’opposition présents à la cérémonie. Martin Fayulu a notamment déclaré: « Pour nous, nous n’avons pas assisté à des élections. Donc, il faut refaire ces élections. »

Les contestations des candidats de l’opposition soulignent des violations de la loi électorale, telles que la poursuite du vote pendant six jours, l’existence de bureaux de vote parallèles et le contrôle des machines de vote par des personnes liées au régime en place.

Félix Tshisekedi, déjà au pouvoir depuis cinq ans, obtient ainsi un second mandat dans un contexte électoral entaché de suspicions et de désaccords.

La situation reste tendue alors que les résultats officiels de l’élection présidentielle ont été annoncés. Le pays attend désormais de voir comment évolueront les appels à une révision du processus électoral.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info