jeudi, septembre 19, 2024
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La Côte d’Ivoire s’engage à fournir 50 millions de litres d’essence par mois à la Guinée

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Suite à l’explosion dévastatrice du principal dépôt de carburant en Guinée, la Côte d’Ivoire a pris l’engagement d’apporter un soutien crucial à son voisin en difficulté. L’annonce a été faite par la Radio-Télévision Ivoirienne (RTI) le mercredi 27 décembre, confirmant que la Côte d’Ivoire fournirait mensuellement 50 millions de litres d’essence à la Guinée. Cependant, la durée de cette assistance n’a pas été précisée lors de cette déclaration, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

Les détails pratiques du contrat ainsi que les mesures de sécurisation des convois seront finalisés ce jeudi, suite à la rencontre entre le ministre guinéen de l’Économie, Moussa Cissé, et le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly à Abidjan.

Suite à l’explosion tragique du dépôt de carburant à Conakry, ayant causé la perte de vies humaines et blessé plusieurs personnes, le gouvernement guinéen avait dû rationner la distribution d’essence. Cette crise d’approvisionnement a paralysé une part importante de l’économie, suscitant des manifestations dans plusieurs régions du pays.

Pour pallier ce déficit en carburant, la Guinée a sollicité l’aide de ses pays voisins. Déjà, des envois de camions-citernes ont été dirigés vers la Sierra Leone et le Sénégal. La Côte d’Ivoire a promis d’envoyer l’équivalent de 100 millions de francs CFA de carburant, tandis que des mesures ont été prises pour requérir une partie des stocks des entreprises minières et sécuriser les approvisionnements en gasoil.

Bernard Goumou, Premier ministre guinéen, a souligné que cette crise prendrait du temps à être résolue, qualifiant la situation de « tragédie » touchant divers secteurs de la vie quotidienne, notamment les services publics et le secteur privé.

Les autorités guinéennes, conscients des impacts socio-économiques, travaillent à trouver des solutions durables pour mettre un terme au rationnement en essence et pour contrer la spéculation sur les prix du carburant.

Cette catastrophe a engendré une demande urgente en carburants, notamment en essence, le carburant le plus utilisé pour le transport de personnes et de biens. Les pertes lors de l’explosion ont été substantielles, avec une consommation journalière moyenne d’essence dans le pays atteignant 2 400 m3 alors que dix fois cette quantité a été détruite dans l’incident de Kaloum.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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