Lors de la plénière consacrée à l’examen du projet de Loi des Finances pour l’année 2024, le Conseil national de la Transition (CNT) a soulevé un point crucial concernant les exonérations, mettant en lumière l’importance de soutenir la production locale de volaille.

Dans son rapport, le CNT a exprimé des préoccupations quant à la croissance notable des importations de poussins d’un jour, malgré d’importants investissements du secteur privé pour répondre à la demande du marché. Il a recommandé, en conséquence, la taxation de ces importations, souhaitant les soumettre aux mêmes conditions que les œufs de consommation et les carcasses de poulets congelés. Cette mesure vise à encourager la production nationale et à contrer une concurrence jugée déloyale.

« Le CNT réitère son inquiétude face à l’accroissement du volume des importations de poussins d’un jour alors que le secteur privé a énormément investi pour répondre au besoin du marché. Par conséquent, il recommande la taxation de leur importation, dans les mêmes conditions que les œufs de consommation et les carcasses de poulets congelés, en vue d’encourager la production locale et lutter contre la concurrence déloyale », mentionne ce rapport de 23 pages

Selon le Conseil, la recommandation vise à favoriser la production locale de volaille en rendant les importations moins attractives sur le marché. Les membres du CNT ont insisté sur la nécessité de protéger les investissements consentis par les acteurs locaux pour développer et soutenir l’industrie avicole nationale.

Cette proposition devrait être examinée attentivement dans le cadre des discussions autour de la Loi des Finances pour l’année 2024. Si elle est adoptée, elle pourrait avoir un impact significatif sur le marché de la volaille, stimulant potentiellement la production nationale et réduisant la dépendance vis-à-vis des importations.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info