À la suite de l’incendie majeur survenu au dépôt d’hydrocarbures de Kaloum à Conakry, la situation reste sous haute surveillance. Malgré des efforts soutenus, les flammes persistent, rendant la zone sinistrée toujours dangereuse et inaccessible au public. Les équipes de pompiers, nationales et internationales, œuvrent courageusement malgré des blessures pour contenir le feu, saluées par le gouvernement pour leur dévouement.
Selon les autorités, ce vendredi, 22 décembre 2023, le bilan humain se chiffre à 23 décès jusqu’à présent, avec 285 personnes ayant reçu des soins médicaux. Actuellement, 42 individus continuent de bénéficier d’une prise en charge médicale gratuite. Les effets sur la santé se font sentir, avec des particules en suspension affectant la respiration, provoquant des maux de tête, des troubles auditifs et visuels.
En termes d’aide aux victimes, les services sociaux ont identifié 2069 foyers, soit 10 337 personnes touchées. Plus de la moitié de ces personnes sont vulnérables, notamment 889 femmes chefs de famille, 176 femmes enceintes, 1925 jeunes enfants, 2736 personnes âgées de plus de 60 ans et 202 personnes en situation de handicap. Le gouvernement a distribué des kits de denrées aux ménages sinistrés pour soutenir ces populations fragilisées.
Les dommages matériels sont également considérables, avec environ 800 bâtiments endommagés dans un rayon de 500 mètres autour du site de l’incendie. Les autorités mettent en garde contre les travaux de réparation entrepris sans l’expertise adéquate, soulignant les risques potentiels encourus.
En ce qui concerne l’approvisionnement en carburant, le gouvernement annonce une amélioration notable grâce à des négociations diplomatiques avec les pays voisins, permettant une meilleure desserte en carburant dans les stations-service.
Le gouvernement, sa gratitude envers la population et les gouvernements étrangers pour leur soutien. Des mesures strictes sont désormais en place, dont le port obligatoire du masque, l’interdiction de retour pour les personnes déplacées, et un rationnement du carburant dans les stations-service. La zone touchée reste fermée au public pour des raisons de sécurité et d’enquête.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info
